Le journaliste du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, restera dans la prison russe pendant encore TROIS MOIS sous de fausses accusations d’espionnage.


La RUSSIE a ridiculement prolongé la détention provisoire du journaliste du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, arrêté sur la base de fausses accusations d’espionnage.

Le journaliste de 31 ans a été jugé détenu à tort par les États-Unis et a passé plus de 100 jours derrière les barreaux.

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Crédit : AFP

Un tribunal de Moscou a prolongé son séjour de trois mois supplémentaires.

Gershkovich, correspondant du Wall Street Journal à Moscou, avait continué à faire des reportages sur la Russie pendant l’offensive de Moscou en Ukraine.

« La durée de la détention a été prolongée de trois mois (…) jusqu’au 30 novembre 2023 », a déclaré un porte-parole du tribunal Lefortovsky de Moscou.

L’homme de 31 ans était menotté et portait une chemise à carreaux et un jean et était escorté jusqu’au tribunal par des hommes masqués.

Après l’audience, l’un des avocats de Gershkovitch a quitté le tribunal sans faire aucun commentaire aux journalistes.
Gershkovich a été arrêté lors d’un voyage de reportage dans la ville d’Ekaterinbourg, dans l’Oural, le 29 mars, devenant ainsi le premier journaliste occidental à être arrêté pour espionnage en Russie depuis l’ère soviétique.
La Russie n’a pas fourni de preuves publiques des accusations et les procédures judiciaires ont été classées secrètes.
Il est depuis détenu dans la célèbre prison de Lefortovo à Moscou, célèbre pour maintenir les détenus dans un isolement quasi total.
Le président américain Joe Biden a demandé la libération du journaliste.
De nombreux journalistes occidentaux ont quitté la Russie après que le Kremlin a envoyé des troupes en Ukraine, lorsque les conditions de reportage sont devenues plus difficiles et que Moscou a rendu plus difficile l’obtention d’une accréditation pour les journalistes.
Plusieurs citoyens américains ont été condamnés à de lourdes peines en Russie ces dernières années.
Les États-Unis ont déclaré en juillet qu’il n’y avait toujours pas de « voie » claire pour ramener Gershkovich chez lui, malgré des pourparlers à haut niveau.



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