Le jaune de CR7 : les 20 millions de la carte privée ont disparu

Le chiffre n’aurait pas été inscrit au bilan et il n’y aurait pas non plus de trace comptable: on ne sait pas s’il a été restitué à Ronaldo

Une « stratégie délinquance » que la Juventus avait mise en place pour truquer les budgets 2019, 2020 et 2021, d’abord via le système des plus-values ​​puis avec les soi-disant manœuvres salariales. C’est ce qui ressort du déroulement de l’enquête Prisma (menée par les procureurs Bendoni et Santoriello et l’adjoint Gianoglio) qui implique le club de la Juventus et 15 autres personnes (dont Agnelli, Arrivabene, Nedved et l’ancien Paratici), tous mis en examen. Les accusations vont des fausses communications d’entreprise (fausse comptabilité), des fausses communications adressées au marché, des factures pour des transactions inexistantes jusqu’à la manipulation d’informations. Le contexte a été reconstitué grâce aux interceptions environnementales et aux enquêtes de la Guardia di Finanza. « Heureusement… au vu des récentes visites que nous avons arrêtées », serait le contenu du dialogue entre le directeur sportif Cherubini et Stefano Bertola, ancien directeur financier, fin juillet, soit quelques jours après une inspection sur la Juve initiée par la Consob et liée aux plus-values. Dans l’échange entre les deux chérubins, il révélerait qu’il avait conseillé à Paratici de changer sa stratégie, de s’orienter vers des gains en capital sains (c’est-à-dire d’améliorer les talents faits maison) et d’abandonner ces artefacts.



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