Le Japon, ce n’est pas la première fois : il y a 34 ans à Holly et Benji…

En septembre 1988, la première fois était dans les dessins animés légendaires et a terminé 3-2 pour les Japonais. Mais maintenant, le succès est réel…

Au coup de sifflet final, nos pensées se sont immédiatement tournées vers ces enfants qui se sont précipités sur un terrain infini, marquant avec des évolutions incroyables et lançant des coups d’une puissance métaphysique. Car, il y a encore quelques heures, ce n’était pas la victoire la plus mémorable d’une sélection japonaise face à l’Allemagne. En septembre 1988, la finale du Tournoi international des jeunes juniors, compétition réservée aux équipes nationales des moins de 15 ans, se joue entre le Japon et l’équipe d’Allemagne et se termine par le succès de la première. Si vous ne trouvez rien dans les données officielles, ce n’est pas surprenant : nous sommes dans le monde imaginaire de Captain Tsubasa, plus connu en Italie sous le nom de Holly et Benji, l’anime le plus célèbre du monde du football. Douze équipes participent au tournoi, réparties en quatre groupes de trois. Le Japon a terminé premier de son groupe en battant l’Italie et l’Argentine, puis a battu la France en demi-finale. L’Allemagne gagne à la place contre le Portugal et le Canada dans le groupe et le même résultat se produit contre l’Uruguay.

Énorme gardien de but

Le début de match a été complexe pour Holly et ses compagnons, qui ont percuté le mur érigé par l’énorme gardien des Allemands, Reiner Bauer, inspiré du vrai Tony Schumacher. Le Fire Shot de Karl-Heinz Schneider a donné l’avantage, Tom Becker a signé l’égalisation d’une tête plongeante pliant la main de Bauer, mais l’attaquant allemand a réussi à trouver son doublé personnel avec un autre tir imparable. Holly prend l’équipe sur ses épaules, sert une passe décisive avec un saut périlleux arrière pour que les prêteurs portent le score à 2-2. Alors que la partie est sur le point de se terminer, le numéro 10 japonais invente le but gagnant : il donne un coup de pied contre la barre transversale et sur le rebond il se relève en coup de vélo ; il semble viser le coin inférieur, mais se cabre ensuite et se glisse sous la barre transversale pour le 3-2 final. Une véritable prouesse, qui à partir d’aujourd’hui passera peut-être à juste titre au second plan.



ttn-fr-4