Le gouvernement veut des sanctions plus sévères pour les promoteurs de construction voyous


Le gouvernement veut des sanctions plus sévères pour les promoteurs de construction voyous

Bertrand et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) ont reçu des questions, entre autres, de Melissa Depraetere (Vooruit) de Harelbeke. La raison en est les 37 familles qui ont été victimes d’un promoteur immobilier voyou présumé de Roulers.

Amendes plus élevées

Pour le secrétaire d’État, les consommateurs devraient être mieux protégés contre cela. Concrètement, elle travaille avec Van Quickenborne et le ministre de l’Economie et de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne (PS) sur des initiatives législatives pour renforcer l’application de la loi Breyne, qui réglemente la construction de logements dans notre pays.

L’idée est d’imposer des amendes, entre autres, si les consommateurs ont payé des avances illégales. De plus, le contrôle de la loi doit être renforcé en transférant la tutelle à l’inspection économique, et Bertrand veut combler les vides juridiques afin que les entrepreneurs et les promoteurs ne puissent pas contourner la loi.

Enfin, elle travaille sur un service de médiation spécifique au secteur de la construction avec pour objectif de sensibiliser les consommateurs, de prévenir les litiges et de rechercher des solutions amiables en cas de problème.

Commission de réconciliation

Selon Van Quickenborne, les problèmes se posent principalement avec les contrats qui n’impliquent pas de notaire, et « auxquels il faut remédier ». « Avec de meilleurs contrôles, nous ferons sortir les cow-boys et les empêcherons de continuer à faire des victimes. »

Depraetere a jugé bon que l’application de la loi Breyne soit renforcée, mais a également appelé à renforcer le rôle du comité de conciliation de la construction, afin que les consommateurs n’aient pas à saisir les tribunaux pour chaque litige.

Lisez tout sur les victimes du promoteur immobilier à Roulers ici.



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