Zurich (Reuters) – L’opposition du Parlement aux prêts de sauvetage du Credit Suisse en difficulté n’a eu aucun impact, selon le gouvernement suisse.
Le rejet des garanties par le Conseil national lors de la session extraordinaire du 19 avril 2023 n’a aucun effet juridique sur les obligations de la Confédération envers la Banque nationale suisse (BNS) et UBS, comme l’a annoncé mercredi le gouvernement. Ce faisant, elle a confirmé l’évaluation précédente, que certains constitutionnalistes avaient auparavant remise en question.
A la mi-mars, le gouvernement a orchestré une reprise du Credit Suisse, qui était au bord de l’insolvabilité, par UBS, dans laquelle la BNS était également impliquée. Cela comprenait une garantie de défaut de 100 milliards de francs pour la BNS et une protection contre les pertes de 9 milliards de francs pour UBS. Le gouvernement a expliqué son évaluation selon laquelle ces deux obligations étaient déjà contraignantes lorsque l’ordonnance d’urgence a été publiée. Elle tiendra compte de la position du Parlement dans ses futurs travaux et décisions. Toutefois, cela ne s’applique que dans la mesure où cela ne compromet pas la reprise du Credit Suisse par UBS et la stabilisation réalisée avec elle.
(Rapport d’Oliver Hirt, édité par Myria Mildenberger. Si vous avez des questions, veuillez contacter notre équipe éditoriale à [email protected] (pour la politique et l’économie) ou [email protected] (pour les entreprises et les marchés) ).)
L’effet de levier doit être compris entre 2 et 20
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