Le gouvernement parvient à un accord sur la sortie du nucléaire : 2 plus jeunes centrales nucléaires ouvertes plus longtemps, 2 nouvelles centrales à gaz

À la fin de l’année dernière, il semblait que toutes les centrales nucléaires fermeraient d’ici la fin de 2025, mais la guerre en Ukraine en a décidé autrement. « La guerre change notre regard sur l’énergie », a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo (Open vld).

Comme prévu, les plus jeunes centrales nucléaires – Doel 4 et Tihange 3 – ne fermeront pas en 2025, mais resteront ouvertes 10 ans de plus.

« De cette manière, l’énergie peut être garantie à moyen et à long terme », déclare De Croo. Les réacteurs nucléaires viendront s’ajouter en complément du CRM, le mécanisme de subvention des capacités de renouvellement sous la forme, entre autres, de nouvelles centrales à gaz. Au total, deux nouvelles centrales électriques au gaz seront ouvertes. Ceux-ci devraient servir d’alternative en cas de défaillance d’une centrale nucléaire.

Par ailleurs, le gouvernement a décidé que des investissements supplémentaires seront réalisés dans les énergies renouvelables, pour un budget total de 1 milliard d’euros. « C’est la seule source d’énergie pour laquelle nous avons vu le prix de l’énergie baisser ces dernières années », déclare De Croo.

Un aperçu des investissements :

• Le TVA sur panneaux solaires et pompes à chaleur passe à 6 %, également pour les nouvelles constructions.

• La réduction Taux de TVA pour ceux qui démolissent un édifice et le reconstruisent, il se renouvelle.

• Le gouvernement met également 300 millions d’euros à disposition pour hydrogène

• Le procédure devant le Conseil d’Etat être raccourcie, afin que les projets verts bénéficient plus rapidement de la sécurité juridique. Ceci est particulièrement important pour la construction de nouvelles éoliennes.

• Il vient un refinancement du fonds gaz et électricité

Bâtiments gouvernementaux sont rendues économes en énergie.

• Aussi dans le les chemins de fer des investissements seront réalisés, des locomotives à hydrogène aux panneaux solaires sur les bâtiments des gares.

Un peu moins de la moitié des investissements proviennent du gouvernement fédéral lui-même (480 millions d’euros). Le reste doit provenir du secteur privé et via des ‘investment bonds’, des obligations dans lesquelles l’épargne du Belge est activée.

« Après des années d’incertitude, nous sécurisons les approvisionnements », a tweeté la ministre de l’Energie, Tinne Van der Straeten. Selon elle, il existe un « mandat de négociation pour (l’)éventuelle prolongation du nucléaire de 2 GW pendant 10 ans en faveur des énergies renouvelables ». Par ailleurs, « le mécanisme d’investissement est mis en œuvre comme prévu ».



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