Le gouvernement numérique reste difficilement accessible, conclut le médiateur

Les personnes qui ne possèdent pas de compétences numériques ou qui ont été placées sous administration ne sont toujours pas en mesure de gérer les affaires gouvernementales de manière numérique. Telle est la conclusion du Médiateur national un rapport publié mardi. Selon le rapport, la secrétaire d’État Alexandra van Huffelen (Relations du Royaume et Digitalisation, D66) ne tiendra pas sa promesse d’y parvenir avant la fin 2023.

Seules 24 des 342 communes permettent actuellement de donner accès à DigiD à un mandataire lorsque les personnes ne peuvent pas ou ne sont pas autorisées à gérer elles-mêmes leurs affaires numériques. L’accès est encore plus mal réglementé dans les organisations dans lesquelles différentes autorités travaillent ensemble, comme les GGD. Parmi celles-ci, seules 2 organisations sur 1 300 autorisent quelqu’un d’autre à autoriser DigiD.

Selon le rapport, environ 273 000 personnes aux Pays-Bas sont sous administration et 2,6 millions de personnes ne possèdent pas de compétences numériques. Ce groupe sera « extrêmement piégé » par un accès limité à DigiD, écrit le médiateur. De plus, selon le rapport, les avocats et les conservateurs passent un temps inutile à gérer les affaires numériques du gouvernement. Parfois, ils utilisent le DigiD personnel d’un proche ou d’un client pour se connecter, contrairement aux règles.

Le Médiateur national a publié en 2017 un rapport critique sur l’accessibilité des services gouvernementaux numériques, dans lequel l’autorisation des représentants dans DigiD était également un point d’attention. Le gouvernement a depuis amélioré son accessibilité dans un certain nombre de domaines, par exemple en étant toujours disponible par téléphone ou au guichet, en plus des guichets en ligne. Le médiateur demande au secrétaire d’État de présenter un plan d’action clair et réalisable dans un délai de trois mois.



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