Le gouvernement flamand fait contrôler les centres d’inspection automobile


Le gouvernement flamand fait réaliser un audit dans lequel l’orientation client des centres d’inspection automobile est examinée. La ministre flamande Lydia Peeters (Open Vld) l’a annoncé après consultation du secteur. L’audit doit cartographier l’ensemble du fonctionnement des entreprises privées impliquées. Donc, pas seulement l’arrangement controversé qui a conduit à de longues files d’attente et à des nuisances de circulation la semaine dernière.

Les aspects opérationnels et financiers des centres d’inspection des véhicules seront inclus dans l’audit, en vue « d’ajustements opérationnels et organisationnels pour rendre l’inspection des véhicules plus fluide et plus orientée vers le client », selon le cabinet du ministre Peeters.

Le rapport vise à comparer la situation flamande – dans laquelle des acteurs tels que SBAT et KM effectuent respectivement les inspections en Flandre orientale et occidentale – avec les régions environnantes et les pays voisins.

Critique

Les sociétés d’inspection mentionnées ont été critiquées la semaine dernière après qu’une tempête s’est déclarée dans certaines gares de Flandre orientale et occidentale. Là, un nombre limité d’inspections étaient possibles sans rendez-vous, ce qui provoquait des files d’attente extrêmement longues et des perturbations de la circulation. Mais l’audit doit donc également examiner plusieurs aspects du secteur dans le reste de la Flandre.

© Benny Proot

Il est actuellement difficile de savoir si le système – qui équivaut de facto à une position de monopole avec des prix fixes pour les entreprises concernées – est actuellement remis en question. Ces derniers jours, il a été suggéré dans certains milieux que, par exemple, les garagistes devraient également pouvoir effectuer un contrôle technique de leur voiture. Mais le cabinet Peeters ne veut pas prendre d’avance et affirme que « le système actuel n’est pas forcément remis en cause, mais nous essayons d’examiner et d’évaluer les optimisations possibles ».

Un calendrier précis n’a pas encore été communiqué, mais « nous voulons démarrer l’audit le plus tôt possible, et démarrer aussi le benchmark à court terme », explique le cabinet.

Fédération sectorielle

La fédération du secteur ne réagit pas négativement par avance à la révision annoncée. « Si un audit peut conduire à des améliorations ou à des rationalisations, des ajustements ou des ajustements, nous y sommes ouverts », déclare la porte-parole Sofie Vanhout de la fédération sectorielle GOCA Flandre.

Lundi, le ministre Peeters a consulté les centres d’inspection. « Pour l’instant, la confiance est totale dans les centres d’inspection agréés, qui doivent répondre aux conditions les plus strictes », déclare GOCA Flandre après cette consultation. « D’où la proposition de mener un audit externe pour voir ce qui peut être amélioré. »

Embouteillages dans les centres d’inspection automobile : le ministre Peeters demande une consultation urgente avec le secteur et conseille de ne pas attendre d’invitation pour prendre rendez-vous (+)

Des amitiés retrouvées, mais aussi beaucoup de frustration dans les files d’attente interminables aux centres de contrôle technique : « C’est une file d’attente ou on paye une amende » (+)



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