Le gouvernement flamand accorde aux fonctionnaires 2 jours de congé de deuil en cas de fausse couche de moins de 24 semaines : seule la Nouvelle-Zélande se présente devant nous


En cas de fausse couche avant 24 semaines, les employés des autorités flamandes et locales bénéficieront bientôt de deux jours de congé de deuil. Le gouvernement flamand a pris cette décision à la demande de Gwendolyn Rutten, ministre de l’Égalité des chances et des Affaires administratives. Cet arrangement n’existe déjà qu’en Nouvelle-Zélande et Rutten appelle les autres gouvernements et le secteur privé à suivre son exemple.

Dans notre pays, en moyenne, une grossesse sur six se termine par une perte, un événement majeur et douloureux. Toute personne faisant une fausse couche après 24 semaines de grossesse a droit à dix jours de congé de deuil en Belgique. À ce stade, le fruit est officiellement considéré comme viable. Mais si l’interruption de grossesse intervient plus tôt, chacune doit continuer à travailler conformément à la loi, même si la tristesse et la douleur sont souvent égales.

La Nouvelle-Zélande a été la première à dépasser la limite de 24 semaines en 2021. Là-bas, les deux parents bénéficient de trois jours de congé, et cela s’applique à tous les travailleurs. La Flandre devient seulement la deuxième région au monde à suivre partiellement cet exemple. En partie parce que chez nous le congé ne dure que deux jours et seules les mères y ont droit et non leurs partenaires. Pour l’instant, seuls les employés des autorités flamandes et locales, comme les autorités communales et les CPAS, ont droit à ce congé. L’initiatrice Gwendolyn Rutten n’a pour l’instant rien pu sauver, son autorité en tant que ministre flamande de l’Égalité des chances et des Affaires administratives étant limitée en la matière.

Je suis conscient que 2 jours peuvent paraître peu, mais avec cette initiative le gouvernement donne le ton dans la société

Gwendolyn Rutten, ministre de l’Égalité des chances et des Affaires administratives

«Je suis conscient que deux jours ne semblent pas beaucoup», déclare Rutten, «mais avec cette initiative, le gouvernement donne le ton à la société. J’espère que les autres autorités de régulation et entreprises emboîteront le pas. L’interruption d’une grossesse est toujours très difficile. Le moins que nous puissions faire est de donner aux gens quelques jours pour se rétablir, être avec leurs proches, prendre du temps pour eux.

La nouvelle mesure a désormais été approuvée en principe et entrera en vigueur au plus tard cet été.

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