Le gouvernement fédéral et la Communauté française parviennent à un accord sur le quota de médecins après 25 ans

Le gouvernement fédéral et la Communauté française sont parvenus à un accord sur un règlement relatif au quota de médecins, un dossier qui cause des maux de tête à la Communauté depuis plus d’un quart de siècle. Comme la Flandre, la Communauté française organisera un concours d’entrée avec un nombre maximum de places disponibles à partir de l’année académique 2023-2024. Le gouvernement flamand regarde toujours le chat hors de l’arbre.

Les quotas de médecins et de dentistes provoquent des querelles communautaires depuis 25 ans. En principe, la commission fédérale de planification détermine combien d’étudiants en médecine peuvent obtenir leur diplôme chaque année en Flandre et en Belgique francophone, mais dans le sud du pays, plus d’étudiants obtiennent leur diplôme depuis des années que prévu. La Flandre a ensuite décidé l’année dernière d’ignorer le quota lui-même.

L’accord signifie qu’en Belgique francophone, il y aura un examen d’entrée avec un numerus fixus, comme cela existe déjà en Flandre. Parce que cela doit être ancré par décret, le concours d’entrée pour l’année universitaire suivante se déroulera toujours selon les règles précédentes, sans un nombre prédéterminé d’étudiants pouvant commencer le programme d’études. Mais la communauté française compense cela lors des concours d’entrée des trois années académiques suivantes, assure Vandenbroucke.

La commission fédérale du plan fixe le quota par un mécanisme qui prend en compte le besoin de plus de médecins généralistes, de psychiatres pour mineurs et d’autres spécialisations en goulot d’étranglement, bien que la répartition entre les spécialités reste une compétence des communautés. Le quota tient également compte du surplus de médecins diplômés ces dernières années, assure Vandenbroucke. En 2028, 744 médecins pourront être diplômés en Communauté française et 1.104 en Flandre.

Le gouvernement flamand ne se joint pas à l’accord pour le moment. Selon Vandenbroucke, il veut d’abord avoir la garantie que la communauté française mettra effectivement en œuvre les plans.



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