Le gouvernement appelle tous les Belges qui ont de la place pour recevoir des Ukrainiens

« Il y a une énorme vague de solidarité parmi les personnes qui ont indiqué qu’elles avaient une place libre – une chambre ou un appartement – où elles veulent recevoir des Ukrainiens », a déclaré Mahdi à VTM NIEUWS. « Nous voulons donner à ces personnes la possibilité d’accueillir efficacement des réfugiés. Sur une base temporaire. C’est une forme d’hébergement de crise, en prévision d’un logement permanent pour ces personnes.

A partir de demain vous pouvez vous présenter auprès de votre commune. « Ensemble, nous pouvons le faire », a déclaré Mahdi sur Twitter, qui indique également avoir reçu « des centaines de messages » de personnes qui souhaiteraient accueillir des Ukrainiens.

Mahdi a également réuni tous les partenaires et services pouvant jouer un rôle dans une Task Force « Protection et Accueil des Ukrainiens ». En consultation avec le Centre national de crise et les gouverneurs de notre pays, ce groupe de travail a élaboré une structure pour accueillir les Ukrainiens en fuite.

Le gouvernement fédéral met à disposition un centre d’accueil dans l’ancien hôpital Jules Bordet à Bruxelles. Là, les Ukrainiens seront enregistrés, ils pourront demander une protection automatique et bénéficier d’un premier abri de durée limitée. De là, l’envoi ultérieur aura lieu aux autorités locales pour le logement des Ukrainiens.

Le secrétaire d’État convoquera également demain une conférence interministérielle (CIM) avec les ministres compétents des régions et des communautés pour les informer sur les défis liés à l’accueil des Ukrainiens et conjuguer leurs efforts pour intégrer ces personnes dans la vie quotidienne. Le logement durable en est un aspect, mais aussi permettre aux enfants d’aller à l’école ou aider les gens à trouver du travail.

Plus de 500 000 personnes ont déjà fui la guerre en Ukraine, selon les Nations unies. Dimanche, les ministres européens de l’Intérieur et de la Migration ont décidé que les réfugiés ukrainiens peuvent compter sur un statut de protection automatique et ne doivent pas passer par une procédure d’asile. Ils se verraient accorder des droits de séjour dans notre pays pour une durée pouvant aller jusqu’à trois ans.

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