Vendredi, le Conseil des ministres a donné son feu vert à la nouvelle convention avec les orthophonistes pour les années 2022 et 2023. Le texte n’a pas reçu l’approbation générale du secteur et sera désormais présenté à chaque orthophoniste. Si l’orthophoniste individuel est d’accord, cela signifie une sécurité tarifaire pour le patient.

L’accord a été approuvé il y a un mois par le comité des assurances du Riziv. Il contient trois projets. Par exemple, la possibilité est à l’étude d’établir un bilan d’orthophonie sans prescription médicale. Cela donnerait plus de responsabilité aux orthophonistes dans la réalisation de cette évaluation.

Par ailleurs, un groupe de travail formulera des propositions de révision de certaines prestations en nature de la nomenclature, telles que les critères d’accès aux prestations en nature pour certaines affections, l’ouverture de la nomenclature à de nouvelles pathologies, l’intervention de l’assurance maladie dans l’évaluation ou un ajustement des périodes de traitement. Et enfin, la commission des accords, avec le Riziv, soulèvera la question du nombre d’orthophonistes auprès des autorités compétentes et des ministres concernés.

Conventionné

L’accord est maintenant présenté à chaque orthophoniste. Toute personne qui ne s’inscrit pas au RIZIV est automatiquement conventionnée, ce qui signifie que les patients ont la garantie que l’orthophoniste respectera les tarifs de la convention.

Dans un communiqué, le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) comprend que les organisations professionnelles des orthophonistes s’attendaient à des progrès encore plus immédiats. La pandémie a bien sûr aussi pesé sur leur secteur et leurs revenus.

« Il ne faut cependant pas oublier qu’ils ont bénéficié d’importantes augmentations budgétaires ces dernières années. En 2017, les dépenses du RIZIV en orthophonie se sont élevées à 102 millions d’euros. Avec un objectif budgétaire de 150 millions d’euros pour 2022, il est désormais possible de dépenser près de 50 % de plus qu’il y a 5 ans. L’accord proposé pour 2022 et 2023 prévoit un montant de 2,6 millions d’euros sur une base annuelle plus 2,2 millions d’euros pour l’indexation linéaire à partir du 1er juin 2022.



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