Cassiman a acquis une renommée mondiale avec ses recherches sur l’ADN, mais il a également pesé sur la politique de santé belge. Jusqu’à récemment, de nombreux ministres, gouvernements et autres chercheurs venaient encore solliciter son avis.
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Joël De Ceulaer a interviewé Jean-Jacques Cassiman en 2020. « Lorsque j’ai été diagnostiqué d’un cancer du poumon, j’ai rapidement tourné le bouton », avait alors déclaré le généticien.
Cassiman a été président de KOTK pendant plus de douze ans. « Grâce à lui, l’organisation est devenue financièrement, scientifiquement et substantiellement l’une des organisations à but lucratif social les plus solides et les plus appréciées de Belgique », selon le communiqué de presse. « C’était un scientifique qui allait bien au-delà de son domaine, une valeur ajoutée incroyable ». Le directeur général Marc Michils ajoute que « Jean-Jacques était toujours affable, n’avait pas de capsones, était très sociable et quand c’était nécessaire un décideur décisif. Son sens de l’humour fin était aussi si typique de lui ».
Le recteur de la KU Leuven, Luc Sels, souligne que Cassiman avait beaucoup à offrir. « La chaleur et la paix que vous trouvez avec un bon ami. La passion de repousser les limites de la recherche sur l’ADN. L’art de communiquer une science complexe de manière compréhensible. L’inspiration pour initier de nombreuses générations d’étudiants et en fait nous tous dans les secrets de la génétique humaine. Les soins aux patients, aux collègues et aux autres êtres humains.
Jacques De Grève restera président par intérim jusqu’en mars 2023, poste qu’il occupait déjà depuis plusieurs mois. Michils prendra la présidence l’année prochaine.