Les travaux sur le site de construction concerné à Kallo seront interrompus pendant trois jours. Il y avait peut-être 55 victimes de la traite des êtres humains au travail sur le site. Il s’agirait d’hommes des Philippines et du Bangladesh. Ils seraient sous-payés et mal logés. La société Borealis nie toute implication dans d’éventuelles fautes professionnelles.
« Suite aux développements récents et aux informations faisant état d’une faute professionnelle présumée de la part de l’un de ses sous-traitants dans la nouvelle installation de déshydrogénation du propane (PDH) à Kallo, et suite aux conclusions de notre propre groupe de travail, mis en place mardi, Borealis a décidé de suspendre un trois- jour d’arrêt à souder sur le chantier », a rapporté Borealis dans un communiqué de presse. « En outre, le contrat avec IREM-Ponticelli, l’entrepreneur chargé de la construction du nouveau site PDH, sera suspendu avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre. »
L’entrepreneur IREM-Ponticelli affirme également qu’il n’est pas coupable de traite des êtres humains. L’IREM-Ponticelli affirmait auparavant que « tous les travailleurs étrangers gagnent plus que le salaire minimum belge ». L’entreprise souhaite coopérer en toute transparence à l’enquête des autorités.
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