Le Gala du triathlon de Milan à partir de 19h en direct sur Gazzetta.it

Président Giubilei : « Adhésions et budget croissant. L’Italie vise Paris. Et je suis sûr que nous améliorerons les 7e et 8e places de Tokyo »

Ricardo Crivelli

Gala de triathlon de ce soir (diffusion en direct à partir de 19h sur gazzetta.it) à Milan célèbre un mouvement en plein essor. Riccardo Giubilei est à la tête de Fitri depuis deux ans.

Monsieur le Président, quelles sont les raisons de célébrer le double anniversaire de votre mandat ?

« Nous sommes à 30 000 adhérents, avec une augmentation de 12 % chaque année : 19 000 hommes, 11 000 femmes, dont 27 000 agonistes mais uniquement parce que les 3 000 autres sont trop jeunes. Je suis fier que notre Fédération ne compte pas de membres qui ne sont que des gestionnaires. Nous organisons environ 500 courses par an. Et en deux ans, grâce à d’importants sponsors, nous avons doublé le budget : de quatre millions à huit ».

Quelle serait l’importance d’une médaille olympique pour l’explosion finale ?

« Ce serait l’aboutissement d’un travail de fond entrepris immédiatement pour augmenter l’assiette, avec de gros investissements dans l’activité jeunesse. Mais nous avons l’habitude de penser par addition et non par soustraction : en élargissant le mouvement, les résultats arrivent, et il ne peut pas y avoir que les résultats, même s’ils sont prestigieux, qui conduisent les gens vers le triathlon ».

À quel point sommes-nous proches d’un podium olympique?

« En attendant, notre triathlon paralympique est déjà de classe mondiale : aux Jeux de Tokyo, nous avons remporté une médaille d’argent et deux de bronze. Dans l’équipe olympique, nous avons 5 athlètes parmi les 35 meilleurs mondiaux (Sarzilla, Pozzatti, Steinhauser, Zane et Seregni) et nous partons de la 7e place à Betto et de la 8e au relais quatre nages à Tokyo. Pour la superstition, je ne dirai rien, mais je suis sûr que nous allons nous améliorer. Nous sommes face à un changement générationnel qui nous apportera une grande satisfaction ».

Faites-vous participer les écoles?

« Nous avons démarré un projet avec 22 000 élèves du primaire et du collège et 112 complexes scolaires impliqués. Et nous distribuons 30 000 euros de bourses à ceux qui sont compétitifs. Notre mission est de remettre les enfants à l’activité physique après le Covid ».

Est-ce difficile de faire passer le message que le triathlon n’est pas réservé qu’aux surhommes ?

« Absolument pas. C’est une discipline qui possède toutes les caractéristiques requises d’un sport du 21ème siècle : contact avec la nature, mouvement en plein air, durabilité environnementale. Et puis il repose sur trois piliers de l’activité motrice humaine : la course, la natation, le vélo. Quant au fait que c’est fatigant, je vous dis qu’en compétition je donne des trophées à des triathlètes allant de 6 ans à plus de 90 ».

Il était une fois on disait que ceux qui n’avaient pas émergé dans l’une des trois disciplines faisaient du triathlon.

« La perspective s’est inversée : aujourd’hui les triathlètes sont nés. Et si quoi que ce soit, lorsque vous découvrez que vous excellez dans l’une des trois disciplines, vous changez. En gardant toujours à l’esprit que personne ne renonce désormais à l’exhaustivité de la préparation multisport ».

« J’ai toujours été partisan d’un ministre des Sports. J’espère qu’Abodi pourra nous recevoir ».



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