Le frigo de Monique est presque vide : « Parfois, il n’y a qu’un verre de coca »


Monique de Helmond n’ose pas toujours parler ouvertement des pénuries dans son frigo. « Parfois, les gens veulent avoir une belle réunion et je ne veux pas leur dire que je n’ai qu’un verre de cola pour moi. » La datation n’est pas possible, à peine en vacances. L’impact de la situation financière de Monique, mère d’un garçon de cinq ans, est énorme.

Endetté et sous administration. Une situation dans laquelle Monique a été « amenée » par la rupture d’une relation. « Je me suis retrouvé avec des chiffres rouges sur le compte bancaire. » De nombreux procès ont suivi, et bien qu’elle ait essayé de continuer à se battre, elle est tombée dans une dépression.

C’est mercredi après-midi que nous prenons la photo de son frigo. Exactement le jour où presque toute la nourriture est épuisée et la situation devient désastreuse.

« Tous les mercredis, je reçois mon argent, 70 euros par semaine, je dois faire tout ce que je peux avec », explique-t-elle. Puis-je emprunter un dix, car je n’ai plus rien et je ne sais vraiment pas quoi manger. Je le lui remets toujours le lendemain dès que j’ai mon argent.

« Parfois, les gens interviennent, même si je suis têtu et que je veux le réparer moi-même. »

Monique fait ses courses dans un supermarché social, où elle peut tout trouver moins cher. Elle n’a pas toujours le choix. « Ensuite, j’ai besoin d’un poivron, par exemple, et puis il n’y a que des poivrons mous qui ne sont pas si beaux. » Quelque chose de savoureux pour son fils est également régulièrement inclus. « Je dois souvent laisser ça parce que je dois être économe, mieux la prochaine fois. »

Les œufs ne sont pas abordables du tout. « J’ai un voisin qui a toujours beaucoup d’œufs et il remplit ma boîte vide. Mais nous ne mangeons pas autant d’œufs, vous savez. La mère de Monique aide aussi parfois. « Parfois, je dois le faire, même si je suis têtu et que je veux réparer les choses moi-même. »

« Je ne me suis rien acheté depuis trois ans. »

Monique rit lorsqu’on lui demande si le réfrigérateur peut être ouvert pour la photo. « Il reste encore des bouteilles d’alcool des fêtes. J’ai réussi à partir une semaine pour rien. Je pourrais acheter quelque chose de plus avec mon argent de vacances.

Monique se remet de quelques années difficiles. Elle a de nouveau sa place avec son fils. Et elle espère que son budget hebdomadaire pourra bientôt être augmenté de 20 euros. « J’ai même pu sauver, mais ça reste difficile. Ma machine à laver est tombée en panne, heureusement j’ai pu en trouver une autre à très bon marché.

Les vêtements vont principalement à son fils. « Je n’ai rien acheté pour moi depuis trois ans », avoue-t-elle.

De Helmondse est très préoccupé par la hausse des prix des denrées alimentaires. « Le supermarché social est aussi devenu plus cher. Habituellement, je peux obtenir un sac plein d’épicerie pour trente euros. Maintenant, j’ai beaucoup moins de courses pour le même prix. Vous le remarquez vraiment.

La hausse du prix du gaz peut également devenir un problème. Elle essaie de contrôler ses dépenses d’électricité. « J’ai une prise pour le frigo et la télé, et c’est tout. »

Voulez-vous aussi raconter votre histoire à propos de votre réfrigérateur, maintenant que tout devient de plus en plus cher ? Alors écrivez-nous.



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