Le fonds d’investissement saoudien veut augmenter sa participation dans Selfridges à 50 pour cent


Le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite, actionnaire de Selfridges, chercherait à augmenter sa participation dans le grand magasin de luxe à 50 pour cent, contre 10 pour cent actuellement.

L’offre fait suite à la faillite de l’ancien copropriétaire de Selfridges, Signa, qui compte parmi ses créanciers le PIF. L’offre d’un million de livres pour la participation, annoncée initialement par Bloomberg en citant des documents, réduirait les créances de PIF sur Signa de 52 millions de livres (environ 61,74 millions d’euros).

Dans le cadre de l’accord, Bangkok Banks, un prêteur du site d’Oxford Circus de Selfridges, aurait également accepté de renoncer à environ 618 millions de livres sterling (733 millions d’euros) de créances.

PIF aurait fait une offre en espèces pour cette participation qui, si elle était acceptée, mettrait fin à l’incertitude quant à la propriété de Selfridges qui plane sur l’entreprise depuis que Signa a déposé son bilan plus tôt cette année.

Alors que Signa détient toujours 40 % des actions de Selfridges, les 50 % restants appartiennent au conglomérat thaïlandais de vente au détail Central Group, qui a acquis le détaillant avec Signa en 2021. Cependant, à la suite de l’insolvabilité du groupe autrichien, Central avait pris le contrôle de Selfridges après avoir exercé son droit de convertir un prêt accordé par « l’une de ses filiales », ce qui a donné lieu à des spéculations précoces selon lesquelles la société entreprendrait soit une reprise totale de certains actifs, soit viserait une un nouveau partenaire.

Cet article traduit a déjà été publié sur FashionUnited.uk/em>




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