Le Service public fédéral Finances indique avoir consulté le registre 81.895 fois l’an dernier. En 2021, cela a concerné près de 52 000 consultations. C’est une augmentation de 58 pour cent. Selon le porte-parole Francis Adyns, il y a un mouvement de rattrapage après que le recouvrement des dettes fiscales n’ait pas été une priorité pendant la période corona.

Le registre, développé dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, contient des informations sur les comptes bancaires et autres contrats financiers dont disposent les Belges. Depuis l’année dernière, les banques doivent également déposer les soldes des comptes deux fois par an pour le registre.

Les autorités fiscales utilisent principalement la base de données pour recouvrer les créances fiscales. Les fonctionnaires peuvent vérifier si quelqu’un a encore des comptes qui peuvent faire l’objet d’une soi-disant saisie-arrêt. Ensuite, l’administration fiscale peut recouvrer les impôts en souffrance sans avoir besoin d’un huissier. Pour l’Inspection Spéciale des Impôts (IBF), les informations du registre peuvent être utiles dans les gros dossiers de fraude.

Les autorités fiscales ne sont pas les seules à avoir accès au registre. Certains magistrats du Service Public Fédéral Justice et notaires, entre autres, peuvent consulter la base de données pour certaines matières.

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