Mbeaucoup de sexe à Festival du Film de Venise cette année. Pas même deux jours dans le calendrier des festivals et déjà deux titres en ont fait le centre (proche et lointain) de leurs intrigues respectives. Il s’agit de Clause de non-responsabilité – La vie parfaitela série d’Alfonso Cuarón avec Cate Blanchett (à partir du 11 octobre Apple TV+) Et Petite fillefilm en compétition de Halina Reijen avec Nicole Kidman (au Lido il y a vingt ans Naissance).
Les deux thrillersavoir deux femmes comme protagonistes (Catherine et Romy) qui à un moment donné s’est livré au plaisir du sexe. Décomplexé et récréatif : l’aventure d’un été sans son mari d’un côté, la concrétisation concrète d’un fantasme de domination sur l’autre.
Nicole Kidman et Cate Blanchett : sexe et culpabilité dans Clause de non-responsabilité Et Petite fille
Dans Clause de non-responsabilitéla liberté sexuelle de Catherine-Blanchett (jeune maman jouée par Léia Georges) a des conséquences dramatiques sensationnelles. Le gars qu’elle rencontre sur la plage, qui fait un tel tour menacer de vouloir retourner à Londres avec elle, il meurt en essayant de sauver son fils. Une coïncidence qui aurait pu être évitée si seulement Catherine avait prévenu les sauveteurs qu’avant leur arrivée, un certain Jonathan avait déjà sauté à la mer.
Dans Petite fillethriller, oui, mais sans vergogne érotique comme ils ont été réalisés dans les années 80 et 90, Romy-Kidman (une femme qui se définit comme « pas du tout normale ») il a la possibilité de prendre conscience de sa propre perversion. Celui d’être le protagoniste d’une relation sadomasochiste, d’être la petite fille de quelqu’un, de suivre chacun de ses ordres.
Quant à Catherine, bien que plusieurs années plus tard et avec des conséquences concrètes, La liaison de Romy avec un jeune garçon menace de détruire la paix familiale.
Mais, alors que le domaine d’intérêt de Petite fille il s’agit de la liberté d’une femme d’expérimenterprenant tous les risques, ou plutôt les recherchant, Clause de non-responsabilité ce coup rapide Fermé vingt ans plus tôt de la manière la plus terrible, il revient réclamer l’addition. D’abord avec un roman d’un auteur inconnu qui raconte son évolution, Un parfait inconnupuis avec quelques des photographies explicites de cette réunion s’est produit à Forte dei Marmi (Jonathan a pris la photo).
Catherine, journaliste d’investigation contre le puissant professionnel primé, elle est la cible du seul parent survivant du garçon, Stephen Brigstocke (Kevin Kline), qui veut la détruire. Réussir. En fait, il parvient à lui faire perdre son emploi et sa maison.: Robert, le mari (Sacha Baron Cohen), la chasse. Immédiatement après, le fils Nicolas (Kodi Smit-McPhee), déjà perdu dans la drogue et l’apathie, devient encore plus reclus et désespéré devant les photos de sa chaude mère alors qu’il a failli mourir dans la mer Tyrrhénienne.
Les défauts de Catherine sont évidents. Elle n’a pas demandé d’aide, elle n’est pas allée aux funérailles de Jonathan, elle n’a pris aucune responsabilité pour tout. À un moment donné, il avoue même qu’il avait voulu la mort du garçon. Pourtant, la conviction de Robert repose presque entièrement sur la découverte de la sexualité plantureuse de sa femme. Sur un soupçon de réticence désormais confirmé : il n’a jamais compris avec qui il s’était marié.
À vrai dire, même Cuarón n’explique pas qui est Catherine, de plus, la différence entre le jeune et l’adulte est très confuse, à l’avantage de Blanchett, soyons clairs. C’est certainement une femme résolue qui, à un moment donné, satisfait un désir et qui, contrairement à Michael Douglas dans Attirance fatale il se débarrasse de son amant merci à une occasion favorable. Cependant, il s’agit d’une série en sept parties il y a place pour la punitionqui arrive aujourd’hui sous la forme de annulation de tout, aucun appel.
Cependant, contrairement à un homme, il frappe comme n’importe qui, lecteurs de Un parfait inconnu et anciens amis de Catherineappelons ça le plus grand chienne jamais. Et il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme en mathématiques pour comprendre immédiatement comment le pourcentage est divisé entre « salope » pour ne pas avoir aidé et « salope » pour avoir passé un bon moment.
Dans Petite filleJacob (Antonio Banderas) n’est pas aussi dur. Quand il saura pour elle et Samuel (Harris Dickinson), un stagiaire qui comprend immédiatement le penchant de Romy pour la ferme, PDG maniaque du contrôle d’une entreprise d’automatisation du transport maritimelance une tirade qui inclut ses filles et aussi son rôle manqué dans les orgasmes de sa femme. Il dit alors qu’il va la chasser de la maison, mais le film résout l’abîme en mode burlesque (comme le combat entre Big et Aidan dans Le sexe et la ville – défi terminé à tarallucci).
Bref, dans le thriller érotique des années vingt plus les années quatre-vingt/quatre-vingt-dix du siècle dernier (la bande sonore comprend Figures paternelles par George Michael et Ne nous déchire jamais par Inxs), tout est en faveur de l’imaginaire féminin. Il n’y a pas de punition, pas de cadavre de la femme adultère, le nid familial est sécurisé, voire renforcé. Jacob, désormais informé de la nature de Romy, s’éclate comme Samuel. Si le risque d’exclusion d’une personne qu’une enquête interne n’aurait eu aucune difficulté à définir comme harceleur, est résolu avec l’avancement de carrière.
«Vous êtes l’une des rares femmes à avoir atteint le sommet»lui rappelle Esmé (Sophie Wilde) – collaboratrice qui sait tout d’elle et de Samuel (avec qui elle sortait en même temps). Et comme il souhaite une promotion, il ajoute : «Je ne veux pas t’effacer. Je veux que vous incluiez plus de femmes sur le lieu de travail ». Si ce n’est pas une société progressiste, nous en sommes proches.
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