Le film avec Jake Gyllenhall sur les conséquences du réchauffement climatique est sorti il ​​y a 20 ans. Un scénario apocalyptique qui risque de devenir courant


Eten 2004 lorsque, en raison du réchauffement climatique, une vague anormale déferla sur Manhattan. Un scénario apocalyptique qui ne semblait possible qu’au cinéma : il fait l’objet de film dramatiquement actuel de Après-demain – L’aube du jour d’aprèsà l’antenne ce soir vers 21h25 le Italie 1. Protagonistes du film, réalisé par Roland Emmerich, Dennis Quaid et Jake Gyllenhall.

Le surlendemainla parcelle

Jack Hall (Dennis Quaid) est un paléoclimatologue engagé dans l’étude de la composition des calottes glaciaires de l’Antarctique. Au cours d’une de ses recherches, avec ses collègues Frank Harris (Jay O. Sanders) et Jason Evans (Dash Mihok)assiste à la détachement d’une énorme banquise de l’Antarctiqueavec une superficie égale à celle de Rhode Island.

Peu de temps après, il a assisté à la conférence des Nations Unies à New Delhi, en Inde, pour faire part de ses craintes concernant l’avènement d’une ère glaciaire. La cause est à rechercher dans le réchauffement climatique ce qui provoque la fonte des glaces, qui se déversent dans l’océan, influençant la direction des courants océaniques, indispensables à la régulation du climat.

Sa théorie ne rencontre pas les éloges des participants à la conférence. En particulier, ne pas aimer Becker (Kenneth Welsh), le vice-président des États-Unis, pas du tout impressionné par les prévisions. En outre, il estime qu’en termes économiques, il n’est pas du tout intéressant d’allouer des ressources au changement climatique, en raison de l’évolution non linéaire et peu prospère de l’économie.

Jake Gyllenhall dans le film « Après-demain ». (API)

Dennis Quaid et Jake Gyllenhall, deux héros prêts à sauver le monde

Pendant ce temps, les théories de Hall commencent à s’imposer au sein de la communauté scientifique et attirent l’attention des Terry Rapson (Ian Holm), un érudit écossais avec qui le paléoclimatologue noue une collaboration. Sur le plan privé, La vie de Jack semble être au moins aussi fluctuante que le changement climatique. Il est marié à Lucy (Sela Ward), une chirurgienne avec qui il a un fils, Sam (Jake Gyllenhall)qui souffre de l’absence de son père, constamment engagé dans la recherche.

Sam est un gars brillant, un amoureux des étudesprêt à partir à New York pour participer à un tournoi culturel scolaire avec Laura Chapman (Emmy Rossum), la fille dont il est amoureux, et Brian Parks (Arjay Smith). Pendant le vol, l’avion traverse d’importantes turbulences, risquant de s’écraser. Ce n’est que le premier d’une longue série de phénomènes, y compris la baisse de la température de l’océan jusqu’à 13 degrés. Trop pour que ça rentre dans la routine. Jack conçoit un algorithme pour faire une prédiction : l’ère glaciaire arrive. Il revient à Becker, mais encore une fois, il n’est pas entendu.

Juste après, New York est dévastée par des pluies torrentielles continues, jusqu’à ce que Manhattan soit frappée par un tsunami. Sam, Laura et Brian, avec l’aide de JD (Austin Nichols), un garçon rencontré au championnat de la culture, trouve refuge à la bibliothèque municipale. Dans le reste du monde, les phénomènes climatiques se succèdent de manière resserrée. Los Angeles est détruite par des tornades, une tempête arrive en Ecosse charriant de l’air froid et faisant monter les températures à -101°C.

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La fin du film

Sam dit à la famille qu’il va bien et Jack lui conseille de ne pas quitter la bibliothèque. Hall convainc enfin le président Blake (Perry King), qui prépare une évacuation vers le Mexique, qui s’apprête à accueillir la population américaine après avoir obtenu l’annulation des dettes. En attendant, Sam et les autres brûlent les livres pour survivre au froid. Essayez également de convaincre les autres réfugiés de la bibliothèque publique de ne pas quitter le bâtiment.

Tout le monde ne suit pas les conseils et celui qui abandonne meurt peu de temps après à cause du froid. L’apocalypse ne fait que commencer, alors qu’un navire russe s’échoue contre la bibliothèque. Entre-temps Laura est blessée à la jambe et risque une septicémie. Pour la sauver, Sam entre dans la cale du navire et échappe à l’attaque des loups du zoo de Manhattan. Il parvient à retourner à la bibliothèque juste avant l’arrivée d’un cyclone. Malgré les milliers de hauts et de bas, Jack arrive à New York avec ses associés, Jason et Frank, mais ce dernier meurt en tombant du toit d’un centre commercial.

Les deux survivants passent la nuit dans la cuisine d’un fast-food et se sauvent. Le scénario qui se présente à l’aube du lendemain est véritablement apocalyptique. Une fois sortis de l’abri de fortune, ils atteignent la bibliothèque où Jack parvient à serrer Sam dans ses bras. Sur le plan politique, c’est le début d’une nouvelle phase. Le président a été victime du mauvais temps et le vice-président apprend sa leçonpromettant que désormais l’homme respectera la nature et la planète dont il est l’invité.

Une scène du film réalisé par Roland Emmerich. (API)

Les catastrophes climatiques annoncées par le cinéma

Malgré le nombreuses critiques reçues du milieu scientifique en raison de l’inexactitude des informations qui y sont contenues, Le surlendemain c’est un film qui donne à réfléchir. En 2004 réchauffement climatique et changement climatique ils étaient, à sa sortie, un thème de niche. Ils n’étaient pas considérés comme une urgence, mais comme une exagération de quelques-uns. Les agendas politiques étaient tournés vers autre chose et il est impressionnant de constater à quel point, en moins de vingt ans, le film s’est révélé en partie prophétique.

Bien sûr, il s’agit toujours d’un blockbuster visant à casser sa tirelire, mais il ne fait que montrer, bien qu’à l’extrême, les conséquences de l’attitude irrespectueuse de l’homme envers la planète. Sur le papier, cela ressemble à un film catastrophe, à un film de science-fiction, mais, comme toujours, l’actualité enseigne que la réalité dépasse de loin le fantasme.

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Pensez simplement à la catastrophes climatiques qui ont frappé l’Italie ces derniers mois. Entre tous, la tempête qui a frappé les Marches le 16 septembre dernier. Une inondation violente, qui a fait 11 morts et 2 disparus. Encore un drame qui risque de ne pas rester un cas isolé, mais de devenir une triste routine.

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