Le FBI a découvert que Trump gardait des secrets d’État dans la villa à travers des boîtes qu’il a lui-même rendues

C’est un vendredi document publié dans lequel le ministère américain de la Justice explique pourquoi il a jugé nécessaire la perquisition de la villa de Trump, Mar-a-Lago, en Floride. La découverte de documents secrets d’État dans certains cas a conduit le FBI à soupçonner que Trump pourrait avoir encore plus de documents classifiés chez lui. Cela s’est avéré être le cas lorsque la police fédérale a perquisitionné la maison au début du mois.

Le New York Times et Le Washington Post voulait voir l’affidavit demandant l’autorisation d’effectuer une perquisition. Ils sont allés au tribunal, qui a ordonné au ministère de la Justice de publier le document – un événement exceptionnel. Cependant, les 32 côtés sont en grande partie peints en noir car le ministère veut empêcher que l’identité des personnes impliquées ne soit retrouvée, y compris “un grand nombre de témoins civils”.

Assez de preuves

Les boîtes que Trump a rendues début janvier contenaient 184 documents classifiés, dont 25 étaient top secret, dit-il. Il devient également clair que le ministère de la Justice a été en contact répété avec l’avocat de Donald Trump cette année au sujet de documents classifiés découverts à Mar-a-Lago. De grandes parties de cet échange de messages ont été peintes en noir.

Dans l’ensemble, il y avait suffisamment de preuves pour une enquête pénale sur la prise et le stockage illégaux de documents confidentiels, écrit le ministère de la Justice. Le juge a délivré un mandat de perquisition sur la base des faits présentés dans le document.

Armes nucléaires

Lors de la perquisition qui a suivi début août, la police fédérale a confisqué vingt autres cartons, dans lesquels des secrets d’État ont de nouveau été retrouvés. Le FBI aurait trouvé environ trois cents documents confidentiels, provenant notamment de la CIA, du National Security Service et du FBI, rapporte Le New York Times sur la base de sources confidentielles. Plus tôt ce mois-ci a écrit Le Washington Post sur la base des personnes impliquées que le FBI aurait recherché des documents liés aux armes nucléaires. Aucune accusation n’a été déposée contre Trump pour le moment.

Il n’y a rien dans le document déclassifié sur les armes nucléaires, déclare Donald Trump dans une réponse à son propre média social Vérité sociale. Cela s’applique en tout cas à la partie non laquée en noir. L’ancien président estime avoir bien coopéré à la restitution des documents confidentiels. Trump dit que l’enquête contre lui est politiquement motivée.

L’administration Biden ne commentera pas l’affaire. Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Trump avait mis en danger la sécurité nationale, le président a répondu que c’était au pouvoir judiciaire de décider.



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