Le droit à l’oubli oncologique est la loi


LEle droit deoubli oncologique c’est enfin la réalité. Définitivement approuvé à l’unanimité par le Sénat loi qui permet de ne pas évoquer une maladie oncologique une fois guéri. UN réalisation historique fortement désiré pour protéger la dignité et les droits des personnes qui ont eu un cancer ont suivi un traitement et ont vaincu la maladie, évitant ainsi la discrimination et les traitements injustes comme, par exemple, l’accès aux services financiers et d’assurance.

Prévention du cancer du sein : les tests à faire

L’oubli oncologique est enfin la loi

La nouvelle loi est le résultat du travail de synthèse entre diverses propositions avancées au fil des mois et des mois de débat. Les premiers signataires ont été l’honorable Maria Elena Boschi et Patrizia Marrocco. Après avoir été approuvé à la Chambre en août, le oui définitif est arrivé hier au Sénat avec la loi intitulée « Dispositions en matière d’égalité de traitement, de non-discrimination et de garantie du droit à l’oubli des personnes guéries de pathologies oncologiques».

Oubli oncologique : qu’est-ce qui change avec cette loi ?

L’objectif atteint, fruit d’une synthèse de diverses propositions avancées au fil des mois et des mois de débats, restaurera les droits et la dignité des personnes qui ont vaincu cliniquement une maladie oncologique, mais pas la clôture construite autour d’eux par la société dans laquelle ils vivent. Par droit à l’oubli oncologique, comme l’énonce le texte récemment approuvé, nous entendons «le droit des personnes rétablies d’une pathologie oncologique de ne pas fournir d’informations ni de se soumettre à des investigations concernant leur état pathologique antérieur, dans les cas visés par la présente loi».

Un droit enfin acquis

Les exemples pratiques ne manquent pas. Vous souhaitez accéder à un crédit immobilier ? Vous devez souscrire une police d’assurance pour garantir la même chose, et la police vous demande de déclarer vous-même votre état de santé. Avec des questions coupantes comme « avez-vous reçu un diagnostic de pathologies oncologiques ? ».

A partir d’aujourd’hui, tout cela ne devra plus être déclaré car le le droit de ne pas mentionner une maladie passée, une fois qu’un laps de temps approprié s’est écoulé depuis les thérapies, cela n’est tout simplement plus d’actualité. La période en question a été identifiée dans dix ans après la fin du traitement actif, sans épisodes de récidive, pour les adultes et cinq ans pour les tumeurs apparues avant 21 ans. On estime qu’en Italie, au moins un million de personnes en bénéficieront.

Les commentaires des Associations

La loi approuvée par le Parlement italien est un modèle à suivre également dans tous les autres pays européens puisqu’il ne garantit pas simplement le droit à l’oubli, mais protège ceux qui se sont remis de toute forme de discrimination ou une inégalité de traitement par rapport aux personnes en bonne santé, afin de garantir que le rétablissement clinique de la personne corresponde à la possibilité d’exercer ses droits dans des conditions d’égalité avec le reste de la population », déclare Elisabetta Iannelli, secrétaire générale de FAVO (Fédération des associations bénévoles en oncologie).

Activation dans les 60 jours

«Une fois la loi votée, les décrets d’application doivent être publiés prochainement. L’attention se tourne vers le gouvernement et en particulier vers les ministères de la Santé, de la Justice et du Travail, qui dans un délai court (60 jours à compter de l’entrée en vigueur de la loi), ils devront mettre en œuvre la loi édictant les décrets qui identifieront spécifiquement la liste des pathologies oncologiques considérées comme guéries en moins de 10 ou 5 ans fixée par la loi. Favo surveillera la mise en œuvre de la loi et apportera sa contribution en matière de conseil aux institutions comme l’exige la réglementation. Une « loi de civilité » également pour les oncologues médicaux.

Francesco Perrone, président de l’AIOM, Association italienne d’oncologie médicale, a souligné les aspects les plus avancés d’une règle qui dépasse le cadre des banques pour pénétrer dans les bureaux, les usines et autres lieux de travail : « Le la loi ne protège pas uniquement dans les relations avec les banques et les compagnies d’assurance mais également en compétition, si une aptitude physique est requise et dans le cadre de procédures d’adoption. C’est donc un droit plus avancé par rapport à ce qui a été établi dans d’autres États qui ont déjà adopté des réglementations en la matière ».

iO Donna © TOUS DROITS RÉSERVÉS



ttn-fr-13