Le directeur de la WZA, Paul van der Wijk, à propos du temps passé à l’hôpital : « Une période surréaliste »

Paul van der Wijk commence son dernier mois en tant que directeur au Wilhelmina Hospital Assen (WZA), après quoi il ferme la porte derrière lui. Et il le fait avec des sentiments mitigés, déclare l’administrateur de l’hôpital dans l’émission Cassata de Radio Drenthe. « Cela vous rend un peu mélancolique quand vous pensez que vous allez fermer la porte, car nous avons fait de très belles choses. »

Pendant trois ans, Paul van der Wijk a été président du conseil d’administration de la WZA à Assen. Une grande partie de cette période a été dominée par la pandémie.  »Une période surréaliste », c’est ainsi que le président du conseil d’administration appelle cette période. « Je me suis levé le matin et j’ai entendu les oiseaux gazouiller et le soleil brillait, puis je suis arrivé à l’hôpital et tout le monde était en émoi. Des gens en costume, l’unité de soins intensifs a été déplacée dans un endroit différent, une tente de triage. Tous incroyablement intenses. Et aussi pour les infirmières et les médecins spécialistes. »

Van der Wijk se souvient encore de la première fois qu’il a entendu parler du virus. « Le 4 janvier, un des pneumologues est venu nous voir et il a dit : j’ai vu qu’il y a un virus mystérieux en Chine, c’est comme ça qu’il l’appelait à l’époque. Et ça n’était connu nulle part ailleurs, donc on pouvait ‘ Je n’y arrive pas comme ça. Beaucoup avec ça.

Jusqu’à ce que les premiers cas corona soient identifiés aux Pays-Bas. « Le jour où le premier patient a été reçu dans le sud, nous avons mis en place notre première équipe de crise ici à Assen. Nous avons immédiatement commandé des embouts buccaux supplémentaires, des manteaux isolants, des médicaments, mais bien sûr nous n’avions aucune idée de ce qui allait se passer. Nous installer une très grande tente de triage devant la porte pendant des heures. Elle faisait 67 mètres de long. Tout le monde était immédiatement en mode action. Et c’est bien sûr ce qu’un hôpital peut très bien faire.

La pandémie lui a aussi donné une leçon pour l’hôpital. « Je pense qu’il est très important à Assen que les soins aigus se poursuivent et que vous preniez bien soin de votre personnel », conclut Van der Wijk.

Paul van der Wijk fera ses adieux à la WZA le 27 septembre. Un successeur est toujours recherché. Des entretiens sont prévus cette semaine.

Regardez l’intégralité de la conversation avec Paul van der Wijk dans Cassata ci-dessous. Il y raconte comment il a vécu son séjour à l’hôpital pendant la pandémie. Mais il évoque aussi les investissements qui ont été faits récemment, et qui restent à faire.



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