Le directeur a posé des questions sur les tailles de bonnet et les employés de sous-vêtements : licencié à juste titre

Un manager qui a fait preuve d’un comportement transgressif sur le lieu de travail a été licencié à juste titre. Cela a été déterminé par le tribunal de sous-district de Rotterdam. L’homme travaillait dans une entreprise de logistique de Moerdijk, qui relève du danois DSV Solutions. Il y était directeur de succursale.

L’homme a fait des commentaires sexuellement suggestifs, a affiché un comportement physiquement intimidant et a peloté des employés contre leur volonté. Plusieurs employées s’en sont plaintes.

Le directeur de succursale était employé depuis 1992 par divers prédécesseurs de l’entreprise, qui s’appelle désormais DSV MCF. Au tribunal, les dirigeants ont fait valoir qu’il y avait du harcèlement et des agressions sexuels et un leadership autoritaire. Il dirigeait une centaine d’employés.

Devinez la taille du bonnet
Une employée a déclaré que le directeur de la succursale lui avait demandé quel type de sous-vêtement elle portait et quelle taille de bonnet elle avait. Il aurait attrapé une autre employée autour de sa taille, devant des clients. Il aurait dit aux clients avec un clin d’œil : « C’est mon joueur vedette ».

Lorsque la femme aurait réussi à se libérer, il aurait remarqué qu’elle avait probablement ses règles. Selon la femme, il a également fait des commentaires tels que : « Tu marches devant, car alors j’ai une belle vue ».

Il aurait demandé à un troisième employé à quoi ressemblaient ses doigts enduits de gel pour les mains. Lorsqu’elle a indiqué qu’elle ne savait pas, il aurait dézippé sa braguette et dit : « On compare ?

Millions d’euros
L’homme a nié les allégations et a déclaré que de fausses déclarations avaient été faites contre lui dans le cadre d’une campagne de diffamation. Le directeur d’agence réclamait une indemnité de départ régulière de près de 100 000 euros. Il réclamait également une indemnité d’un million d’euros.

Mais le tribunal de district n’était pas d’accord. Selon le juge, les cinq déclarations sont en effet fiables, car les employés ont ensuite confirmé leurs plaintes à DSV MCF dans un e-mail. Il ne considérait pas non plus qu’il était probable qu’autant d’employés de différents niveaux de l’entreprise fassent de fausses déclarations.

Le juge a parlé de plaintes graves et a tenu compte du fait que les salariés avaient une relation de dépendance avec le dirigeant. DSV MCF a donc révoqué à bon droit le directeur d’agence, a jugé le juge. L’entreprise n’a pas à lui verser d’indemnité de départ ni d’indemnité.



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