Le dialecte brabançon a du mal : ‘Il y a du boulot’

Parler le dialecte brabançon est agréable, confortable et chaleureux. C’est ce qu’affirme Henri Bouwmans, président du festival du dialecte qui se tiendra à Lieshout ce week-end. En même temps, le président et fervent défenseur du dialecte constate aussi que dans notre province il y a de moins en moins de langue parlée. « Il y a du travail à faire. »

Malgré le fait que de moins en moins de dialectes sont parlés, il y a encore de l’espoir. Le concours d’écriture dialectale, dont les résultats seront annoncés samedi soir à Lieshout, n’a jamais reçu autant de candidatures. Soixante personnes ont mis une histoire, un poème ou des paroles de chanson sur papier en dialecte. Parmi les participants figurent également des jeunes, ce qui offre également de l’espoir pour l’avenir.

Dimanche, des milliers de personnes sont attendues au Brabants Dialectenfestival à Lieshout, qui sera inauguré par la commissaire du roi Ida Adema. Il y a aussi des jeunes à ces performances, dit Bouwmans. Le président du festival s’est engagé à préserver le dialecte brabançon et espère que nous l’adopterons tous.

En même temps, il voit aussi que c’est une bataille difficile. Par exemple, dans des villes comme Eindhoven et Den Bosch, on parle beaucoup moins que dans la campagne brabançonne. Cela est en partie dû au vieillissement de la population dans les villages, pense Bouwmans. Il est également un officiel de mariage et à ce poste, il utilise également le dialecte. « ‘Verstade sois généreux avec moi’, je demande. Les jeunes aiment souvent qu’on parle Brabant », note-t-il.

D’autre part, les enfants du Brabant apprennent également à l’école à parler le néerlandais civilisé général. « Quand on a les petits-enfants ici, on parle brabant, mais à l’école ils doivent reparler néerlandais. » Bouwmans plaide pour les deux et il pense que cela se passe bien. « Mes filles ont toutes les deux de bons emplois, où elles parlent néerlandais, mais à la maison, elles discutent bien dans le Brabant. »

A LIRE AUSSI :

Le « dialecte brabançon » disparaît rapidement, mais le sol doux demeure

‘N’ayez pas honte de votre dialecte’, plus soft G sur Twitter et Facebook



ttn-fr-32