Le vétéran André Hissink est décédé lundi à l’âge de 104 ans, a rapporté mercredi le ministère de la Défense. Hissink fut le dernier vétéran néerlandais vivant à s’enfuir en Angleterre pendant la Seconde Guerre mondiale. Là, il rejoint l’armée de l’air britannique.
Hissink était pilote du 320e Escadron néerlandais pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait de Néerlandais qui s’étaient échappés des zones occupées par les Allemands et souhaitaient rejoindre les troupes alliées.
Hissink est né en 1919 à Batavia, la capitale des Indes néerlandaises de l’époque. Il a déménagé aux Pays-Bas à l’âge de huit ans. Lorsque l’Allemagne envahit les Pays-Bas en mai 1940, il attendait le début de sa formation de pilote à Rotterdam. Hissink réussit à s’échapper en Angleterre et y rejoignit la marine néerlandaise.
Après être resté plusieurs années à Java, Hissink a complété sa formation de pilotage aux États-Unis. Il était désormais marié à une Britannique. Au printemps 1943, il retourna au Royaume-Uni. Hissink, il fut inclus dans l’unité néerlandaise de la Royal Air Force.
En tant que viseur de bombes et navigateur sur un bombardier B-25 Mitchell, il a participé à plusieurs bombardements aux Pays-Bas, en France, en Belgique et en Allemagne. Hissink a effectué plus de soixante vols de guerre. Il a reçu l’Airman’s Cross pour ses réalisations.
Après la Seconde Guerre mondiale, Hissink a travaillé pour KLM à Zurich et plus tard pour diverses organisations aéronautiques en Nouvelle-Zélande et au Canada. En 1953, il dut renoncer à sa nationalité néerlandaise car il devint actif dans l’aviation néo-zélandaise.
Il y a quelques années, il a retrouvé la nationalité néerlandaise. C’était son souhait de pouvoir mourir en Hollandais. « Je suis vraiment satisfait maintenant », avait-il répondu à l’époque.