Parmi les plus plébiscités du rallye après le Championnat d’Europe des moins de 21 ans, sauté par choix, les départs possibles en attaque lui ouvrent de nouveaux espaces. Pour mettre en ligne en continu ce qui n’a été mis en place que par flashs. Outre les problèmes de discipline
Dans son oscillation existentielle et constante entre descentes et ascensions audacieuses, pour Moise Kean il est temps de briller à nouveau après le dernier de ses trous noirs, le Championnat d’Europe des moins de 21 ans raté cet été : un « choix partagé » avec le coach Nicolato alors expliqué par les indiscrétions avec le manque de l’esprit approprié et requis pour un engagement aussi important. « Les fausses nouvelles », a écrit Moise, « ne commencez pas… ». « En raison d’une indisponibilité », était la raison officielle. « Qu’est-ce qu’on s’en fout de Lukaku, on a Moise Kean », s’est félicité en chœur le peuple de la Juventus lors des visites médicales de début de saison, où les applaudissements l’ont couronné comme l’un des plus acclamés. Et voici tout de Kean : à quel point il aime ça et à quel point cela le met en colère.
DES HAUTS ET DES BAS
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Il y a un an, les bilans de l’abandon étaient unanimement salués pour les conditions dans lesquelles s’était présenté Kean, seul buteur de la tournée américaine 2022. Comme pour dire qu’en plus de la condition il avait aussi trouvé son but. Puis l’exclusion disciplinaire lors du dernier match de pré-saison avec l’Atlético a tout adouci. Une saison est sortie, la dernière, avec 8 buts en 13 matchs en tant que titulaire, un contre un en Ligue des champions (à Benfica) et en Coppa Italia (avec Monza), et en championnat un automne chaud avec 4 buts en 4 apparitions avant l’arrêt de la Coupe du monde. Un déluge d’éloges pour l’état fulgurant après les kilos perdus, et la célébration de la maturité atteinte, qui n’a pas été assortie d’un début d’année 2023 cohérent, certes brisé par le nouveau black-out printanier : dû à un problème musculaire, mais avant cela expulsion après 40 secondes avec la Roma, la dernière des rechutes qui déclenchent à chaque fois ce cercle vicieux réputationnel qui nous fait retracer le chapelet historique de ses têtes. Pas au sens footballistique.
COÛTS ET PERSPECTIVES
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Oui, car au sens footballistique, ce qui lui est attribué, ce sont certaines erreurs techniques à lui bouffer les mains. Surtout pour un garçon qui est revenu avec un accord qui avait été conclu à un potentiel de 38 millions entre prêt, rachat et bonus. Mais les instincts sont là pour être vus, se trouver au bon endroit au bon moment s’apprend mais jusqu’à un certain point. Et le carrousel de je voudrais mais je ne peux pas, je pourrais mais je ne veux pas. Après un été entre le voyage à Los Angeles pour voir (aussi) Chiellini et la mauvaise surprise du vol à domicile alors qu’il était absent de Turin, il repart pour une saison où la sortie d’un (ou des deux) entre Chiesa et Vlahovic pourraient ouvrir de nouveaux espaces. Même après le rachat de Milik, imaginer Moise sur le marché n’a guère de sens : pour des raisons techniques, économiques (vu la dépréciation encore au bilan) et au-delà, être un produit de l’équipe des jeunes. Une Juventus dans examens des dépenses cela semble le meilleur contexte pour l’imaginer comme un protagoniste avec une continuité aux niveaux que son potentiel montre clairement. Jusqu’à la prochaine descente audacieuse.
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