Le derby retient Barcelone: ​​seul égal avec l’Espanyol, pas de sommet solitaire

Marcos Alonso débloque d’abord puis donne le penalty 1-1 à Joselu, au milieu d’une pluie de cartons de Lahoz. Blaugrana désormais en tête mais à égalité de points avec le Real Madrid

2023 commencera jumelé au sommet. Barcelone tombe dans le piège émotionnel du derby, sans répondre en nature à la victoire du Real Madrid. Question de nerfs, après tout, car le terrain exprimait sans ambiguïté la domination blaugrana sur un Espanyol dont les mérites se résument à la capacité à s’accrocher au match. La tension est déjà très forte avant le coup de sifflet initial de l’affaire Lewandowski, dont la suspension de trois matches a été suspendue, et monte en finale en raison de la direction déroutante de Mateu Lahoz, qui perd le contrôle malgré l’habituelle pluie de cartons (13). Le but de Marcos Alonso, le premier en championnat avec le Barça, semble donner le coup d’envoi de la fête, mais c’est ensuite l’ex de Chelsea qui commet le penalty sur Joselu, qui s’occupe du but sur penalty.

LE MATCH

Xavi n’abandonne pas l’attaquant polonais dans son onze de départ, le flanquant de Raphinha et Ansu Fati; ligne verte au milieu de terrain avec De Jong au milieu de Gavi et Pedri (Busquets sur le banc), tandis qu’Alonso est de nouveau proposé en défense centrale. Martinez, du moins chez les interprètes, opte pour une formation offensive avec Braithwaite, Darder et Melamed derrière Joselu. Cependant, l’Espanyol n’est rien de plus qu’un sparring-partner, Barcelone domine de loin comme le confirme 72% de possession de balle en première mi-temps. Pourtant, même si les possibilités ne manquent pas, les Blaugrana ne convertissent qu’une des nombreuses occasions qu’ils ont eues, lors du match d’ouverture. D’une conclusion glissée plutôt dangereuse de Gavi, un corner est né : Lewandowski et Christensen se sont dirigés de la tête dans la surface, Marcos Alonso a brûlé Fernandez à la sortie et a signé la tête (7e). Les chances suivantes découlent du drapeau de toute façon. C’est ainsi qu’il arrive à Lewandowski à la 14e minute qui ne parvient pas à corner d’une bonne position et c’est également pareil quatre minutes plus tard quand Jordi Alba est bon pour récupérer un ballon souillé et le re-proposer au milieu, moins efficace Marcos Alonso qui frappe mal sous mesure. L’équipe de Martinez ne s’est présentée qu’à la 34e minute, Melamed cherchant un tir du pied droit, juste à côté de la déviation de Sergi Roberto : c’était le seul tir des visiteurs. Pourtant, le dernier mot avant la pause vient du Barça et de Raphinha : du bord il tente de surprendre Fernandez, le gardien repousse maladroitement de la poitrine (37e).

LA RÉCUPÉRATION

L’Espanyol est très passif, mais le premier remplacement est effectué par Xavi. En effet, à la 51e minute Gavi a été expulsé suite à un problème physique et a cédé sa place au vétéran Busquets. Barcelone perd en intensité, malgré le changement d’ailiers avec les ajouts de Ferran Torres et Dembélé. La production offensive est moindre et se réduit à une tête plus belle que précise de Lewandowski du cœur de la surface. Ainsi, comme cela arrive souvent, le jeu qui n’est pas fermé se rouvre inévitablement. L’épisode clé s’est produit à la 71e minute, lorsque Joselu a défié la défense, a dépassé Christensen, puis a été accidentellement heurté par Marcos Alonso. Pour Mateu Lahoz, il suffisait d’accorder un penalty, que l’attaquant lui-même a converti avec une conclusion centrale. Les esprits s’échauffent et l’arbitre met les bouchées doubles, en effet ce qui se passe à partir de la 78′ est sensationnel : Jordi Alba reçoit son deuxième carton jaune en quelques minutes, mais ce sont les joueurs de l’Espanyol qui rappellent à l’arbitre qu’il doit être expulsé . Le jeu reprend et Mateu Lahoz tire encore deux cartons rouges : Vinicius Souza arrête la percussion de Sergi Roberto d’une faute, Lewandowski est mis à terre en tête avec Cabrera qui le frappe alors apparemment involontairement. Souza reçoit le deuxième jaune, Cabrera le rouge direct qu’un examen sur le terrain révoque ensuite. La finale à effectif égal voit le Barça déversé en attaque : à la 87e minute Christensen force Fernandez à faire une intervention sensationnelle, le gardien s’excite également quelques secondes plus tard lorsqu’il sort sur Lewandowski. Pas assez pour les trois points et même pas pour récupérer la primauté solitaire.



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