Le député Jumelet déçu de la réponse du ministre à la demande de Wolf

Le député de Drents Henk Jumelet dit qu’il est décevant que la ministre Christianne van der Wal (Nature et Azote) ne veuille pas ajuster le niveau de protection du loup. La province de Drenthe, ainsi que la Frise et Overijssel, l’avaient demandé dans une lettre.

« Le haut niveau de protection nous gêne dans ce que nous pouvons et voulons faire. Nous avons demandé une protection moindre », explique Jumelet à propos de l’approche du loup.

Le ministre n’a pas encore répondu à la demande. Avec un degré de protection moindre, les provinces ont plus d’options pour gérer le loup. Van der Wal attend les conseils du Conseil des affaires animales et les discussions en cours, avant cela, rien ne changera dans l’approche du loup, dit-elle.

Pas pratique, dit Jumelet. « C’est trop lent pour nous », dit-il. « Le loup n’est pas présent en Hollande méridionale et en Zélande, mais à Drenthe, nous avons affaire à des attaques de loups. Vous devez donc examiner plus spécifiquement des zones au lieu d’élaborer une politique pour l’ensemble des Pays-Bas. » Il dit qu’il pense qu’il est positif qu’il y ait un contact avec l’Allemagne pour voir ce qui peut être arrangé au niveau européen, même si cela va aussi trop lentement à son avis.

Selon Jumelet, la présence du loup provoque maintenant des troubles parmi les gardiens d’animaux et les habitants de Drenthe. Pour lui, la province ne convient pas comme habitat pour le loup. « Il est vrai que nous avons envoyé cette lettre parce que nous sommes quotidiennement confrontés à des attaques de loups sur toutes sortes d’animaux dans la Drenthe : moutons, chèvres et bovins. »

Il n’a donc pas l’intention d’arrêter son lobby. « En ce qui nous concerne, il faut que cela se fasse rapidement. Nous participerons certainement aux discussions pour faire valoir notre point de vue. Nous continuerons à faire pression pour une approche spécifique à Drenthe. »



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