Le débat public sur la construction du stade Roma à Pietralata commence. «C’est une opportunité extraordinaire pour la ville de participer et d’intervenir sur ce projet», a commenté le maire de Rome Roberto Gualtieri en marge de la présentation du débat public sur le nouveau stade. Le coordinateur du débat public de Nomisma, Marco Leone, a participé à l’événement, aux côtés de Lucia Bernabè, responsable des relations institutionnelles de Rome. Étaient également présents le conseiller à l’urbanisme Maurizio Veloccia et les deux présidents des communes impliquées dans le stade, Massimiliano Umberti et Opera Francesca Del Bello, respectivement de la 4ème et 2ème commune.
Gualtieri: travail stratégique
Le maire de Rome a ouvert le débat en réitérant que le projet est fortement souhaité. «Il s’agit d’un travail stratégique pour Rome et nous sommes convaincus que le débat renforcera non seulement le soutien à la construction du stade, mais nous permettra également de nouvelles perspectives et idées pour nous améliorer davantage». La responsable des relations institutionnelles de Rome, Lucia Bernabè, a confirmé son plein soutien au projet: «L’engagement de l’entreprise est très fort et je crois que le débat public sert à donner de l’espace à ceux qui ont quelque chose à dire sur le sujet, même contre la réalisation de le stade ».
Impliquer les citoyens dans le débat
La clé du projet est la communication et la participation active. C’est ce qu’a expliqué le coordinateur du débat public de Nomisma, Marco Leone. «Nous avons proposé une méthode d’atelier qui implique activement les citoyens intéressés à participer : nous organisons des tables de 8 à 10 personnes pour illustrer le projet, les stratégies de mobilité, jusqu’au 30 octobre où nous présenterons une synthèse du débat dans un document final ». Un moment de « transparence, participation et démocratie », a encore défini Gualtieri, précisant que les réunions auront lieu une fois par semaine – chaque lundi – dans différents lieux, à Garbatella, à Pietralata, à Testaccio et à l’architecture.
Projet d’intérêt public
«Dans le débat, nous ne voyons pas d’obstacles mais une opportunité, précisément pour ceux qui ont des doutes, d’aborder un projet déjà examiné par l’Assemblée Capitoline et reconnu d’intérêt public. Des prescriptions ont déjà été signalées, donc des améliorations dont le projet final devra tenir compte, mais nous ne pensons pas qu’il y ait de problèmes gênants. En effet, nous sommes convaincus que ce débat public renforcera la qualité du projet mais aussi la consensus, déjà très large dans le domaine, pour cette initiative », a déclaré Gualtieri.
Les expropriations n’inquiètent pas les créateurs du projet
La question des expropriations, longtemps débattue en vue de la construction du stade, ne semble pas inquiéter les créateurs du projet. Comme l’a déclaré le conseiller Veloccia : « La zone est composée de 250 parcelles, dont 244 appartiennent à Roma Capitale, 6 à exproprier. Sur 244, il en manque quatre et les transcriptions sont en cours de finalisation et il n’y aura aucun type d’effet dans la zone. La zone représente 99% de la capitale de Rome, alors il peut y avoir des gens qui font des réclamations mais nous sommes sûrs que nous pouvons résoudre n’importe quel problème ».