Le danger des fausses nouvelles est toujours présent. Comment se défendre ? Les conseils de Linda Giannattasio, auteur de « Je dis non aux fake news »


Let les fausses nouvelles sont un danger toujours présent, prêt à piéger les adultes, mais surtout les enfants. Alors, comment pouvons-nous défendre nos enfants ? Linda Giannattasiojournaliste Un coup de balaiest l’auteur de « Je dis non aux fake news » (Mondadori), dans lequel il fournit les outils pour se défendre des fausses nouvelles même aux plus petits. Pour ce faire, il s’est appuyé sur l’expertise et l’expérience de confrères journalistes, médecins, biologistes, communicants scientifiques, ainsi que sur la préface de Corrado Formigliavec qui il travaille depuis des années.

Fake news : le danger sur les réseaux sociaux

«J’ai essayé d’emmener le lecteur dans un voyage à travers les rouages ​​de notre cerveau pour faire comprendre aux gens quels sont les préjugés que nous devons surmonter aller au fond e découvrir la vérité des choses, consulter des sources fiables », explique Giannattasio. Dans son livre, il explique comment les médias sociaux «doivent être« manipulés »avec précaution, en évitant à tout prix de « surfer » sur la vague de la viralité ». D’après ce que rapporte l’auteur : « Parmi les jeunes, 80 %, donc huit enfants sur dix utilisent Internet pour obtenir des informations. De ces huit, quatre le font bien sur les réseaux sociaux« . Ici parce que Instagram, Facebook, Twitter, TIC Tac ils méritent une attention particulière. Peut-être même des parents.

Attention aux préjugés

Ce qui conduit à partager un message sans le lire ou croire que quelque chose est vrai (quand ce n’est pas le cas) ? « C’est un mécanisme étrange qui s’enclenche dans nos esprits sans le vouloir et qui s’applique à tout le monde. Il s’appelle « Biais de confirmation », ou biais de confirmation, en anglais. Cela signifie que nous préférons tous nager dans la piscine tranquille des croyances que nous avons déjà au lieu de nous jeter dans la mer orageuse d’idées différentes des nôtres. Autrement dit: les gens ne croient que ce qu’ils veulent croire. Ou ils y croient déjà. Le psychologue Pierre Wason compris et étudié ce phénomène il y a plus de cinquante ans. Grâce à une série d’expériences, il s’est rendu compte que les gens, confrontés à un fait à vérifier, essaient presque toujours de le confirmerpour dire qu’il est juste, bref, de ne jamais le démonter », prévient Giannattasio.

Attention à l’infodémie

« Je souhaite avertir de l’infodémie et introduire des trolls, loin des mystérieux personnages des bois, plutôt habiles manipulateurs. Grâce à eux, nous avons compris que il y a une bonne propagande et une qui ne l’est paspoursuit l’auteur. Car si les fake news, la désinformation et les théories du complot sont des dangers contre lesquels il faut constamment se prémunir, il existe aussi (et ça s’apprend !) une alternative : posez-vous toujours des questions sur ce que nous lisons, vérifier les sources nouvelles, faites confiance à ceux qui ont plus de compétence que nous.

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