Le coordinateur national de Groningen ne peut pas suivre le nombre d’objections des victimes du tremblement de terre, des mois d’attente


Les victimes de la zone du tremblement de terre qui s’opposent à une décision du coordinateur national de Groningen (NCG) concernant les opérations de renforcement doivent attendre plus longtemps que prévu. Ceci est confirmé par l’organisation CNRCaprès couverture de RTV Nord. Bien que les objections soient traitées dans un délai de douze semaines, les délais d’attente actuels sont supérieurs à six mois. La nouvelle survient un mois après le rapport accablant de la commission d’enquête parlementaire sur l’extraction du gaz, qui tient le gouvernement et les compagnies pétrolières responsables, entre autres, d’avoir ignoré structurellement les intérêts sécuritaires des habitants de Groningue.

Les principales raisons des délais de décision plus longs au NCG sont une pénurie d’avocats et un nombre accru d’objections, car l’organisation doit prendre beaucoup plus de décisions qu’auparavant. Le NCG a été fondé en 2015 en raison des problèmes d’extraction de gaz dans et autour de la province de Groningue. Sa tâche principale est de découvrir où le renforcement des bâtiments dans la zone sismique est nécessaire et comment cela doit être abordé. Selon le NCG, environ deux cents objections ont été reçues contre des décisions de l’organisation. Plus de la moitié d’entre eux n’ont pas encore été traités. Un porte-parole souligne que le NCG « met tout en œuvre » pour éliminer l’arriéré cette année. Entre autres choses, l’embauche de plus d’avocats devrait garantir cela.

Le mois dernier, après deux ans de recherche, la commission d’enquête parlementaire sur l’extraction du gaz de Groningen a tiré des conclusions fermes sur le sort des habitants de Groningen dans les zones sismiques. Un rapport particulièrement critique a évoqué des années de « défaillance du système sans précédent » qui avaient créé « une situation catastrophique ». Les cabinets successifs et les sociétés pétrolières et gazières telles que NAM, Shell et ExxonMobil ont « systématiquement » ignoré les intérêts de sécurité des habitants dupés de Groningue dans la zone d’extraction du gaz pendant des années, selon la commission.

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