Le sommet du Trésor a fait une gaffe dans le limogeage d’un haut fonctionnaire du fisc qui s’est lui-même soustrait à l’impôt. C’est ce qu’écrit De Tijd sur son site Internet. L’administration fiscale a permis la prescription de la procédure disciplinaire et n’a pas non plus respecté la loi linguistique, à la suite de quoi le Conseil d’État a annulé le licenciement.

Le limogeage date de l’an dernier, mais l’affaire a traîné pendant des années. Fin 2016, l’agent des impôts et son mari se sont rendus devant le tribunal de première instance d’Anvers pour contester une créance fiscale. Un verdict n’a été rendu que le 18 avril 2018. Le tribunal a confirmé qu’ils s’étaient soustraits à l’impôt.

Le fisc n’a ouvert un dossier disciplinaire qu’après cet arrêt cinglant. Cela a finalement abouti à sa démission le 1er septembre de l’année dernière. En octobre 2021, la femme saisit le Conseil d’Etat pour contester son licenciement. Le Conseil d’État vient d’annuler le licenciement, juste avant les vacances. Le jugement indique comment le fisc a commis une erreur en ne démarrant pas la procédure disciplinaire contre le fonctionnaire en 2015 et en attendant le verdict en 2018. En conséquence, le délai de prescription de cette procédure disciplinaire – qui doit suivre dans les six mois – a expiré. a été largement dépassé en 2018. De plus, les règles linguistiques n’ont pas été respectées. Cela rend également la procédure disciplinaire invalide, précise le Conseil d’Etat.

Le porte-parole des Finances, Francis Adyns, informe De Tijd que « le SPF Finances exécutera l’arrêt ».

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