Le contenant de vos frites ou kibbeling vous coûtera de l’argent

Les frites vont dans un bol en canne à sucre. Le frikandellen dans un bac à papier. Les couverts sont en bambou. C’est donc possible, dit-elle.

Mais les barquettes sont plus chères à l’achat que celles en plastique. « L’emballage est assez cher, c’est comme ça. Mais les règles sont là et soyons positifs à ce sujet. Il existe vraiment des alternatives. »

Schiphorst n’a pas encore trouvé cette alternative pour les milkshakes. « Cela va un peu à l’encontre de nos principes, car nous ne voulons pas que le client pâtisse des règles », évoque-t-elle un prix de vente plus élevé. « Mais nous devons demander une contribution aux déchets. » Au bas du reçu, il y a 5 cents supplémentaires, quel que soit le nombre de milkshakes commandés.

Les entrepreneurs approchés par RTV Drenthe ne voient pas comme une bonne idée que les clients apportent de chez eux leurs propres plateaux de frites, par exemple de Tupperware. Le gouvernement insiste là-dessus.

« Nous n’allons pas faire ça, non », confirme également Schiphorst. « C’est aussi toute une administration s’il faut savoir quand chacun apporte quelque chose. Car lequel appartient à qui ? »

Apporter ses propres contenants va également à l’encontre de ProFri, l’association des friteuses professionnelles. « Personne n’attend cela, bien sûr. Nous ne nous attendons pas à ce que beaucoup de clients le fassent. En l’acceptant, vous respectez au moins la réglementation, mais vous n’avez pas à en faire la promotion. »



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