Le constructeur de machines d’abattage Marel rejette une offre publique d’achat non sollicitée


Le conseil d’administration de Marel, le fabricant de machines d’abattage coté à la bourse d’Amsterdam, a rejeté l’offre non sollicitée du fabricant américain JBT. La société l’a annoncé mardi matin.

Vendredi dernier, il est apparu que le fabricant de machines JBT avait proposé 3,15 euros par action et souhaitait retirer Marel de la bourse. L’offre était bien supérieure au cours de clôture de jeudi de l’entreprise qui possède une grande usine à Boxmeer aux Pays-Bas.

Pourtant, le conseil d’administration de l’islandais Marel n’est pas satisfait du montant proposé. JBT offrirait trop peu. Le conseil d’administration souligne qu’il est ouvert aux offres qui « reflètent pleinement la valeur de Marel ».

Marel a été cotée au Damrak en 2019, le fonds d’investissement Blackrock et le Crédit Suisse étant devenus actionnaires. L’entreprise est originaire d’Islande, mais a repris la branche d’abattage de poulets de Stork en 2008, lui conférant ainsi une large présence aux Pays-Bas. L’entreprise emploie au total environ 8 000 personnes dans le monde ; le chiffre d’affaires s’est élevé à environ 1,7 milliard d’euros en 2022.

Des attentes élevées

Les attentes étaient grandes en 2019 : Marel pourrait bénéficier grandement de la demande croissante de viande dans les économies émergentes. Bien que la consommation de viande végétarienne augmente lentement, la popularité de la viande continue de croître beaucoup plus rapidement dans le monde. Cependant, le cours de l’action de la société a récemment subi une pression considérable. Les clients du monde entier ont reporté leurs commandes en raison de l’incertitude économique. En conséquence, le prix est tombé au plus bas depuis l’introduction en bourse début novembre.

JBT fabrique différents types de machines pour la transformation des aliments et des boissons, ainsi que des chariots à déplacement automatique. Environ 5 000 personnes y travaillent, soit moins qu’à Marel. Les ventes se sont élevées à un peu plus de 2 milliards de dollars en 2022. La société pourrait désormais décider de procéder à une tentative de rachat hostile, voire éventuellement augmenter son offre.

Lire aussi
Un gramme supplémentaire de cuisse de poulet fait toute la différence



ttn-fr-33