Selon Wakker Emmen, le poste de police de Klazienaveen, menacé de fermeture, doit rester ouvert. Le groupe a déposé une motion à cet effet lors de la séance du conseil.
Selon le président du parti, Leo Hoogenberg, la nouvelle de la possible fermeture a causé pas mal de consternation dans le village. La police nationale enquête sur la fermeture de sites à travers les Pays-Bas ; la succursale de Klazienaveen fait partie des candidats.
S’il s’agit de cela, Hoogenberg n’a pas l’intention de simplement accepter cela. Un poste de police à proximité renforce le sentiment de sécurité, a-t-il souligné. De plus, les lignes avec la population locale sont plus courtes et cela s’applique également aux heures d’arrivée.
Patrick de Jonge (VVD) rétorque que les gens préfèrent voir du bleu dans la rue qu’un commissariat vide dans leur village.
Le contremaître de Wakker Emmen a répondu qu’il envisageait un scénario dans lequel les agents continueraient à travailler depuis le bureau existant. Et le bâtiment ne sera donc pas vide.
René Wittedorp (CDA) s’est demandé comment la police elle-même en était. Hoogenberg a dit dans ce cas de commencer par les habitants eux-mêmes. S’ils ont un intérêt, la police peut l’accepter, a-t-il dit.
Le bourgmestre Eric van Oosterhout reconnaît que la présence d’un bureau renforce le sentiment de sécurité. « Mais ne vous y trompez pas », a-t-il ajouté.
Selon lui, le bureau est rarement visité et la majorité des déclarations se font de toute façon par voie numérique. Dans d’autres cas, le contact se fait avec le numéro d’urgence 112. « De plus, la police est souvent dans la rue et il y a plus de bleu dans la rue dans chaque quartier ou village, il y a plus de 15 ans. »
Une base de police locale fait également peu de différence dans les heures d’arrivée. « Aucun poste de police à Klazienaveen n’est nécessaire pour un environnement sûr », a résumé Van Oosterhout.
Malgré cet argument, la motion a reçu une majorité. Seuls le SP, Hart voor Emmen, PvdA et GroenLinks ont voté contre la proposition de garder le site ouvert.
La municipalité ne détermine pas ce que la police fait de ses propres biens, mais elle peut essayer d’exercer une influence.