L’accord lucratif que la commune d’Assen a conclu avec l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) concernant l’arrivée de 96 logements flexibles pourrait se poursuivre. Une large majorité du conseil municipal a approuvé l’accord ce soir. Cela signifie qu’Assen recevra 12,5 millions d’euros du gouvernement pour construire des logements flexibles.
En échange de cet argent, Assen doit mettre au moins 48 maisons de la ville à la disposition des titulaires de statut au cours des dix prochaines années. Il ne s’agit pas nécessairement des nouveaux logements flexibles.
La municipalité et le COA concluent l’accord en raison de la forte pression exercée sur le système d’asile néerlandais. Le flux des titulaires de statut vers les foyers ordinaires, en particulier, stagne. Le COA recherche donc assidûment des logements pour les personnes disposant déjà d’un permis de séjour. Ils occupent désormais des places indispensables dans les centres pour demandeurs d’asile.
Pour Assen, l’accord constitue une solution relativement bon marché dans un marché immobilier tendu. Dans la capitale provinciale, comme dans de nombreux autres endroits, il y a une pénurie de logements.
L’intention est que les 96 logements soient construits sur le Groene Dijk, où la municipalité prévoit de construire un total de 160 logements flexibles. Les maisons flex sont destinées aux personnes ayant besoin d’un logement rapidement, comme les personnes venant de mettre fin à une relation, les étudiants ou les titulaires d’un statut.
La plupart des partis sont d’accord avec l’accord, mais tout le monde n’est pas encore convaincu des projets de construction du Groene Dijk. Par exemple, le CDA doute que les résidents et les entrepreneurs actuels soient suffisamment entendus lors de l’élaboration de ces plans.
Pour le parti unique Lijst De Rijke, la communication avec les habitants et les entrepreneurs était la seule raison de voter contre l’accord COA.
Le conseil municipal discutera des plans de construction du Groene Dijk en mars de l’année prochaine. Si une majorité vote contre ces projets, l’accord avec le COA pourrait ne pas aboutir.