Le Conseil d’Etat est très critique sur la loi de répartition avec laquelle le cabinet veut faire respecter les places d’accueil pour demandeurs d’asile.
“La procédure proposée est inutilement complexe et soulève des questions pénétrantes quant à sa faisabilité.” Selon l’organe consultatif, la proposition doit être modifiée avant de pouvoir être soumise à la Chambre des représentants.
Selon le conseiller principal du cabinet, la complexité réside dans le fait que les communes peuvent d’une part offrir des places d’accueil au ministre et recevoir une prime ce faisant, et d’autre part, dans un second temps, doivent se coordonner au sein du province dont les communes réaliseront les autres lieux d’accueil.
« Cela conduit à un manque de clarté quant à la tâche précise. La procédure d’attribution et les incitations financières intégrées ont également un élément concurrentiel et ne contribuent pas à la solidarité entre les municipalités que le gouvernement a à l’esprit.
COA de rôle
Le rôle exact de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) et des provinces n’est pas non plus clair, estime le Conseil. « Le délai dans lequel les communes doivent réaliser les lieux d’accueil n’est pas non plus clair. Cette clarté est nécessaire. La proposition doit être davantage élaborée et une réflexion plus approfondie doit être menée sur les conditions financières préalables, estime le consultant.
“Le Département préconise un régime plus simple du projet de loi et rappelle la procédure qui s’applique aux titulaires du statut logement”, précise le Conseil d’Etat. Cela cause des maux de tête au cabinet, car le projet de loi est désespérément nécessaire en raison de l’énorme pénurie de places d’accueil.
Le secrétaire d’État Van der Burg (Asile) a déclaré dans une réponse qu’il étudiait les conseils. « Notre objectif est d’envoyer le projet de loi à la Chambre des représentants dès que possible. Nous ne devançons pas le contenu et comment, quoi, quand.