Le Conseil des ministres alloue les ressources du plan de transition ferroviaire

« Le gouvernement fédéral fait un choix clair : le rail sera l’épine dorsale de la mobilité de demain », déclare Gilkinet. Le Conseil des ministres est parvenu vendredi à un accord sur la répartition des ressources du Plan de transition, qui devrait renforcer cette ambition. « Depuis le début de cette législature, nous avons inversé la tendance et investissons massivement pour les usagers du train, voyageurs comme entreprises. »

Par exemple, 28 millions d’euros iront à une meilleure accessibilité. Il s’agit de projets numériques pour un meilleur accueil en gare et une meilleure information voyageurs, mais aussi de travaux d’infrastructures en gare pour surélever les quais ou améliorer l’accueil.

Une grande partie du budget – 180 millions d’euros – est réservée au transport de marchandises. Après tout, le gouvernement Vivaldi a l’ambition de doubler le volume de fret ferroviaire d’ici 2030. Le ministre Gilkinet évoque des investissements dans les ports d’Anvers, de Gand et de Zeebrugge, ou dans l’axe stratégique Montzen ou la ligne Athus-Meuse, ou encore des liaisons ferroviaires vers de grandes entreprises.

La dernière tranche de 42 millions d’euros ira à l’axe Bruxelles-Luxembourg. Avec cet argent, les travaux d’investissement prévus seront accélérés, de sorte que la liaison ferroviaire modernisée puisse être mise en service plus tôt. Le ministre vise quelque part dans le courant de 2028. Le temps de trajet entre Bruxelles et Luxembourg sera également raccourci de plus d’une demi-heure pour les trains les plus rapides sur cette liaison.