Le Conseil de sécurité veut une solution structurelle à la crise de l’asile

Les Pays-Bas doivent réaliser beaucoup plus et surtout structurer les lieux d’accueil des demandeurs d’asile. C’est ce qu’a déclaré le président Hubert Bruls lundi soir après le Conseil de sécurité. « Nous devons tenir compte de l’augmentation des possibilités d’accueil pour de nombreuses années à venir, que cela nous plaise ou non. »

Bruls a lancé l’appel au nom des 25 régions de sécurité. Selon lui, on accorde désormais trop d’attention aux solutions à court terme, alors que les conflits mondiaux vont provoquer de nouveaux demandeurs d’asile dans les années à venir.

« Nous ne devons pas continuer à nous embrouiller », a déclaré le président du Conseil de sécurité. Selon lui, le fait que les gens doivent dormir sur une chaise à l’extérieur souligne « avec des rayures audacieuses et des points épais » qu’il faut créer davantage d’abris. Cela devrait compter plus que les voix du pays selon lesquelles les gens ne veulent pas d’un centre pour demandeurs d’asile dans leur « arrière-cour ».

Des solutions temporaires sont maintenant recherchées en toute hâte. Comme le navire de réception à Velsen-Noord cette semaine, qui a fait l’objet d’un procès sans succès. Des troubles et des problèmes qui, selon le Conseil de sécurité, peuvent être évités avec un accueil plus régulier.

Par exemple, ils proposent trois nouveaux centres de demande et de grands et petits centres de demandeurs d’asile. « Il faut les garder sous la main, même s’ils sont un peu plus vides. Cette crise passera, mais une nouvelle viendra. »

Une nouvelle loi doit obliger les municipalités à accueillir les demandeurs d’asile

Le Conseil de sécurité se réjouit que le cabinet travaille sur une loi pouvant obliger les municipalités à recevoir des personnes. « Vous n’obtiendrez pas cela sur une base volontaire. Nous n’y arriverons pas en polder et en discutant », déclare Bruls.

Le secrétaire d’État Eric van der Burg (asile) présentera la loi dans quelques semaines pour répartir les demandeurs d’asile dans tout le pays. Il n’entrera pas en vigueur immédiatement car il n’a pas encore été approuvé.

Mais le conseil de sécurité s’attend à ce que la loi entre en vigueur immédiatement. Par exemple, les municipalités qui contribuent peu prendront déjà des mesures. « Si vous, en tant que municipalité, ne faites rien maintenant, vous devrez le faire dans quelques mois. »



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