Le conseil d’Assen veut une approche ferme de l’intimidation de rue

Un appel via les médias sociaux a produit plus de trente histoires poignantes sur l’intimidation de rue à Assen en deux jours. « Chacun d’entre eux est douloureux de lire ces incidents et faisons en sorte qu’il n’y en ait plus », déclare Sandra Alberts, conseillère du VVD.

Les réactions reçues vont du pincement des fesses et des seins aux cris du type « Je t’apprivoise ». « Et personne n’est intervenu quand c’est arrivé aux victimes », a déclaré le chef du parti VVD, Michiel Hasslacher. « Situation horrifiante qui ne devrait pas se produire. Parce que cela nuit gravement au sentiment de sécurité. »

Une motion contre l’intimidation de rue a été déposée à l’échelle du conseil ce soir et adoptée à l’unanimité. Les initiateurs de la motion au conseil municipal d’Asser étaient VVD et SP, qui en ont complètement fini d’interpeller et de tripoter de manière indécente les jeunes femmes et de harceler les personnes LGBTIQ+.

Selon toutes les parties, la municipalité d’Assen doit envoyer un signal fort que les comportements (sexuellement) intimidants dans les rues de la capitale provinciale ne sont plus tolérés. Deux (jeunes) femmes sur trois ont personnellement vécu ce comportement, selon les recherches. Mais souvent le harcèlement de rue est encore minimisé car il est difficile à prouver et les victimes ne sont donc pas prises au sérieux.

Les politiciens d’Assen pensent qu’il est grand temps que les victimes soient désormais prises au sérieux. Et la sécurité dans l’espace public est une tâche de la municipalité. « Tout le monde devrait pouvoir marcher en toute sécurité dans la rue toute la journée. » C’est pourquoi, dès l’an prochain, une attention particulière sera portée à cette thématique dans le plan pluriannuel de sécurité. Selon le maire Marco Out (sécurité publique), 50 000 euros seront affectés à la lutte contre les comportements d’intimidation.



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