Le commissaire européen à la justice Didier Reynders s’entretiendra jeudi avec des dirigeants de la société mère de Twitter et Facebook, Meta. Il rappellera à nouveau aux entreprises leurs responsabilités et précisera qu’elles doivent se conformer aux règles européennes.
Les activités européennes des entreprises de médias sociaux sont basées en Irlande. Bruxelles craint que la récente vague de licenciements ne se fasse au détriment du contrôle du contenu et des normes de protection des données.
Twitter a récemment été racheté par le milliardaire Elon Musk. Il a déjà licencié environ la moitié des 7 500 employés de l’entreprise. Cela inclut de nombreux employés qui ont aidé à lutter contre la désinformation. Meta a déclaré qu’il prévoyait de licencier plus de 11 000 employés en raison de la baisse des revenus publicitaires.
Les règles de l’UE sur la protection des données et la nouvelle loi sur les services numériques (DSA) obligent les entreprises à respecter des normes strictes en matière de contenu, de protection de la vie privée et de transparence concernant leurs algorithmes.
À Bruxelles, on s’inquiète de l’attitude de Musk à l’égard de la liberté d’expression en combinaison avec la réduction des effectifs de Twitter. En conséquence, il peut y avoir moins de surveillance de problèmes tels que la propagande, les discours de haine et le harcèlement.
Reynders fera également part de ses préoccupations au gouvernement irlandais.