Le Collège des droits de l’Homme critique l’OM après les interpellations climatiques : ‘La loi des manifestations sous pression’

Le droit de manifester est soumis à de « sévères pressions » en raison de la détention de militants pour le climat qui ont appelé au blocus de l’A12, a jugé mardi le Conseil des droits de l’homme.

« Le gouvernement doit faciliter les manifestations », souligne le Collège des droits de l’homme. « L’utilisation d’instruments de droit pénal pour empêcher l’organisation d’une manifestation est un moyen extrêmement grave qui n’est pas facile à justifier. »

Selon la Commission, il semble également que deux normes soient utilisées. Les militants pour le climat et les militants de Black Lives Matter sont « traités de manière disproportionnée » par rapport aux autres manifestants, comme ceux de la Farmers Defence Force.

Politique de l’azote

Le fait que plusieurs militants pour le climat aient été arrêtés avant le blocage de l’A12 l’indique également. Le gouvernement doit garantir le droit de manifester. « Qu’il s’agisse d’agriculteurs manifestant contre la politique sur l’azote qui devrait protéger le climat ou de militants du climat plaidant pour une action gouvernementale plus rapide pour lutter contre le changement climatique. »



ttn-fr-43