Le collectif d’artistes Sch!k n’est pas mort, mais vivant et veut continuer à grandir

Avec sept artistes affiliés des communes de Meppel, De Wolden et Westerveld, le collectif d’artistes Sch!k joue toujours un rôle important. « Beaucoup de gens pensent que Sch!k a fermé ses portes après la faillite de Scala, mais nous en sommes complètement séparés », explique Hugo Galama d’Ansen.’

« Ils confondent Sch!k et Scala », ajoute Jet Violier d’Uffelte. Les membres donnent toujours des cours, chacun dans leur domaine, mais le font à divers endroits dans la région. Par exemple, le peintre et dessinateur Violier loue un bel espace chez BHome@Work sur la Zomerdijk à Meppel, qui est en tout cas un vivier pour les petites entreprises. La potière Marloes Brands a été obligée de rénover sa maison à Uffelte et la céramiste Mooniq Priem de Dwingeloo enseigne désormais dans son propre salon. Le potier Joop Beekwilder de Steenwijk enseigne également à domicile, tandis que le sculpteur Hugo Galama possédait déjà son propre atelier et salle de formation à Ansen. Les deux graphistes Trees van Es et Nicoline Goris peuvent visiter le Musée de l’imprimerie de Meppel.

Littéralement verrouillé

L’année dernière, il y a eu un peu de panique parmi la population de Éducation artistique lorsqu’on apprit que Scala était en faillite et que les cours ne pouvaient plus être dispensés à De Plataan. Les portes des salles de classe étaient littéralement verrouillées après les derniers cours. « Nous n’avions plus le droit de prendre quoi que ce soit dans les salles de classe », raconte Violier. En fait, ils voyaient déjà les problèmes venir. Galama : « Cela faisait un moment que ça déconnait. Nous avons créé Sch!k il y a plus de dix ans, alors que nous devions continuer à travailler en tant qu’entrepreneurs indépendants. Plus tard, les professeurs de musique ont suivi le même chemin.

Il y avait une raison financière pour laquelle Sch!k ne restait pas ensemble : les coûts seraient trop élevés. Sch!k avait en tête un bel espace dans Bhome@Work, pour lequel ils auraient aimé recevoir une subvention de départ. «Mais les municipalités ont fermé le robinet de l’argent, alors que nous, en tant que collectif, n’avons jamais reçu de subvention. Nous pourrions toujours garder notre propre pantalon », se souvient Violier. Le sculpteur Galama a eu la chance de disposer de son propre atelier et a été le moins durement touché. « Au début, j’enseignais la sculpture sur modèle à De Plataan, mais cela impliquait toujours beaucoup de traînage de matériaux. C’est pourquoi j’ai donné les cours chez moi à Ansen.

Passer tout l’automne

Marloes Brands et Joop Beekwilder n’ont pas eu cette chance. « J’ai décidé de rénover la maison, elle est enfin prête à l’emploi, mais j’ai dû sauter tout l’automne. Et ce n’est pas encore fini, l’extérieur doit encore être fini. Jet Violier est satisfaite de la location d’un studio chez Bhome@Work, où elle paie proprement par demi-journée utilisée. Mooniq Priem a été confronté à un défi complètement différent. « Je viens de rejoindre Sch!k avant la fermeture de Scala, mais heureusement, j’ai une grande maison octogonale. Le salon est maintenant une salle de classe, ce que mon ami a heureusement accepté.

Le facteur contraignant

L’enseignement artistique en est désormais au point où la paix est revenue. « On aimerait grandir, gagner plus de corps. Nous manquons le facteur de liaison, même si nous savons certainement comment nous retrouver. Ce serait formidable si nous pouvions élargir notre collectif avec, par exemple, un photographe, un orfèvre, des designers et un artiste verrier. Et nous espérons tranquillement qu’un bâtiment puisse devenir disponible quelque part. Il nous manque aussi un bon espace d’exposition », résume Hugo Galama.

Ils veulent vraiment avancer ensemble vers l’avenir, envisagent d’organiser par exemple une journée portes ouvertes et sont ouverts aux nouvelles idées. Ensemble, ils ont le site Web et un bulletin d’information informatif. «La caution est là, mais le fait que la faillite soit survenue après le corona a été difficile. Heureusement, nous avons également trois bénévoles qui forment le conseil d’administration de Sch!k », rapporte Hugo. Jet rit : « Oui, nous sommes des artistes, pas des comptables. »

Info: www.scholeninkunst.nl



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