Le COA, les communes et les provinces remettent une pétition au Sénat : « Votez pour la loi sur la distribution »

“Votez pour la loi sur la distribution”. Les directeurs de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA), de l’Association des communes néerlandaises (VNG) et de la Consultation interprovinciale (IPO) ont lancé cet appel aujourd’hui dans une pétition commune adressée au Sénat. Jetta Klijnsma, commissaire du roi à Drenthe, était notamment présente.

Selon les organisations impliquées, la loi est nécessaire pour sortir de la situation d’urgence, pour répartir proportionnellement l’accueil des demandeurs d’asile dans tout le pays et pour garantir un accueil stable des demandeurs d’asile, affirment-elles. En outre, la loi offre “des perspectives, la paix et la sécurité” aux habitants, aux communes et aux demandeurs d’asile, affirment les pétitionnaires. Selon eux, le Sénat détient la clé pour mettre fin à la crise de l’accueil.

Hier et aujourd’hui, le Sénat a débattu de la loi controversée, qui devrait garantir une répartition équitable des demandeurs d’asile entre les communes néerlandaises. Il n’est pas encore certain que le projet de loi puisse compter sur une majorité. Le vote aura lieu mardi prochain.

“Indépendamment du nombre de demandeurs d’asile, l’accueil doit être organisé de manière appropriée et équitable pour les personnes qui se trouvent déjà aux Pays-Bas”, selon le COA, le VNG et l’IPO. Ils estiment que les sacs d’asile symbolisant les réfugiés qui attendent devant la porte de Ter Apel ne devraient plus reposer sur les épaules de certaines communes seulement, comme c’est le cas actuellement.

“Les municipalités se voient confier une tâche et une responsabilité claires, en tenant compte des différences entre les municipalités. Cela met fin à la situation dans laquelle les demandeurs d’asile se déplacent d’un endroit à l’autre dans des conditions peu optimales et où la zone est constamment bombardée de dernière- lieux d’accueil minutieux.”

Les organisations affirment en outre que les abris structurels coûtent des centaines de millions d’euros de moins qu’un « abri temporaire (d’urgence) très coûteux ». À une époque où les besoins en abris sont moindres, les places d’hébergement vides peuvent être utilisées de manière flexible, par exemple pour les étudiants, les travailleurs migrants et les sans-abri, selon les organisations.



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