Le club de tennis Coevorden s’oppose au rejet du padel. « L’application est conforme à toutes les réglementations légales »

Le Coevorder Tennis Club (CTC) n’accepte pas la décision municipale contre la construction de courts de padel. L’association a engagé un avocat pour étudier les possibilités d’une bataille juridique.

Le conseil d’administration du club de tennis en a décidé mardi soir. Selon le président Wim Berends, il n’existe aucun cadre juridique permettant à la commune de Coevorden de refuser le permis. « La candidature est conforme à toutes les exigences légales. »

Un problème similaire existe à Sleen. Le club de tennis Sleen a eu une conversation avec le conseiller Erik Holties (BBC2014) mercredi après-midi. « Nous restons dans les normes, indiquent les études de bruit », déclare le président Klaas Schepers. « Mais pour la tranquillité du quartier, nous envisageons une étude sonore complémentaire, afin de pouvoir prendre des mesures supplémentaires. »

L’installation d’écrans avec un matériau insonorisant pourrait constituer une telle mesure supplémentaire. Le club de tennis de Sleen ne veut pas payer ces frais. « Des accords doivent être conclus à ce sujet avec la municipalité », explique Schepers.

Pollution sonore

Autour du padel dans la ville même de Coevorden, le bourgmestre et les échevins ont indiqué cette semaine qu’ils n’accorderaient pas d’autorisation pour les courts du parc de tennis CTC de la Nordhornerstraat. Les résidents locaux s’étaient opposés au projet en raison de la pollution sonore. Le conseil municipal s’est également montré extrêmement critique. En mai de cette année, toutes les factions, à l’exception du VVD, ont demandé au conseiller Erik Holties (BBC2014) de refuser le permis. Selon eux, le padel n’a pas sa place dans un quartier résidentiel.

Le bourgmestre et les échevins soutiennent désormais les plaintes de la région sur la base de ce qu’ils disent être « des mois de recherches approfondies ». « Les inquiétudes des riverains concernant une éventuelle pollution sonore et l’impact sur la qualité de vie et le plaisir de vivre ont été prises en compte », déclare le porte-parole René Nanninga de la commune de Coevorden. « Les intérêts des résidents locaux ont donc pesé davantage », conclut Berends.

Au moins 100 mètres

Ce qui complique le problème, ce sont les nouvelles directives de l’Association des Sports et des Communes (VSG). Plus tôt cette année, il a recommandé de maintenir une distance minimale de 100 mètres entre les terrains de padel et les maisons. Mais comme il ne s’agit que de conseils, il n’existe pas de règles juridiques.

Selon le VVD, la commune de Coevorden ne peut légalement refuser un permis. «C’est pourquoi nous avons voté contre la motion à l’époque», affirme la conseillère Irma Talens. « Une saucisse a ensuite été présentée, qui n’a pas pu être remplie, car elle n’était pas réglementée par la loi. »

Le dilemme du diable

Selon Berends, le club Coevorder respecte toutes les réglementations en vigueur. « Les études de bruit montrent que nous restons dans les normes. » L’association se trouve face à un dilemme diabolique, car une bonne relation avec le quartier est très importante. « C’est précisément pourquoi nous voulions discuter avec la municipalité des mesures supplémentaires que nous pourrions prendre. Cela nécessite des recherches supplémentaires sur le bruit, mais cela coûte cher. Cette piste a disparu. L’édile a estimé que les intérêts des habitants et la résistance des hommes politiques pesaient plus lourd. »

Selon Nanninga, c’est au juge de décider si la municipalité de Coevorden se défendra légalement dans cette affaire. « CTC peut franchir cette étape. C’est ensuite au juge de décider si le bon choix juridique a été fait. »

Emplacement différent

Il a été demandé à CTC de chercher un autre emplacement uniquement pour les terrains de padel. « Mais nous aimerions garder nos membres unis en proposant du padel et du tennis en un seul endroit », déclare Berends. « Les gens qui jouent au padel loin de notre parc de tennis n’ont pas le sentiment de club que nous recherchons. Nous voulons garder le padel accessible. Les membres paient désormais dix euros par mois pour jouer au tennis. Un montant fixe aussi bas sera bientôt également destiné au padel. Si vous voulez jouer pour une soirée commerciale, vous pouvez dépenser dix euros pour une heure de travail. Coevorden n’est pas une commune si riche. Nous voulons que le padel soit également accessible aux personnes qui n’ont pas beaucoup d’argent. »



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