Le chef d’une secte kenyane a pourchassé à mort des centaines d’adeptes en les affamant. Il comparaît maintenant devant le tribunal

Le chef de la secte kenyane, présumé responsable de la mort de 429 personnes, a comparu devant le tribunal de la ville côtière de Malindi. Paul Nthenge Mackenzie est accusé d’avoir tué des centaines de partisans en avril de l’année dernière. Il les a convaincus que s’ils mouraient de faim, ils rencontreraient Jésus.

Le tribunal kenyan avait déjà annoncé hier que MacKenzie et 94 autres suspects seraient poursuivis, entre autres, pour terrorisme, meurtre et homicide involontaire. Aujourd’hui, le chef de la secte chrétienne Good News International Church a été jugé avec trente adeptes.

Des mesures de sécurité strictes

Les mesures de sécurité autour du palais de justice ont été considérablement renforcées pour l’audience préliminaire. Le procès des membres de la secte accusés de crimes mineurs aura lieu dans deux autres tribunaux.

L’ancien chauffeur de taxi et ses partisans seront soumis à un examen psychiatrique dans les deux prochaines semaines. Le processus de fond commencera alors.

Le monde finirait

Le drame culte s’est déroulé en avril 2023 dans la forêt de Shakahola, au sud-est du Kenya. Mackenzie a convaincu ses partisans qu’ils devraient jeûner jusqu’à la mort car la fin du monde aurait lieu en août 2023.

Les autopsies ont montré que la plupart des victimes sont mortes de faim. Toutefois, certains semblent avoir été étranglés, battus ou étouffés, notamment des enfants. Certains corps manquaient également d’organes, ce qui a conduit les enquêteurs à conclure qu’il existait également un commerce d’organes bien coordonné.



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