Le chanteur Hans de Booij n’a nulle part où aller : « mon vélo a été volé ! »


«Je veux juste récupérer mon vélo!» Le chanteur Hans de Booij (65 ans) de Fijnaart a été désagréablement surpris le week-end dernier à son retour d’une représentation. À sa grande consternation, il s’est avéré que son tout nouveau vélo électrique avait été volé dans le garage à vélos surveillé de la gare de Roosendaal. Hans n’est en aucun cas la seule victime. Rien que cette année, plus de deux cents vélos électriques ont été volés dans ce hangar.

Les propriétaires de vélos désemparés sont souvent les premiers à se présenter à Simone Bloem du magasin de vélos voisin. «Cela devient incontrôlable depuis la période corona. J’offre aux gens une oreille attentive, mais malheureusement je ne peux rien faire d’autre pour eux. Vous voyez qu’ils sont souvent complètement de mauvaise humeur. Ce sont donc des vélos chers.»

Pour Hans, son vélo électrique était même son seul moyen de transport. « Je vis à Fijnaart depuis seulement deux mois et j’avais un vélo fantastique que je conduisais dans la région. Je ne peux pas oublier un tour à Roosendaal, Willemstad ou Etten-Leur. J’ai désormais un vélo d’occasion sans batterie, mais cela ne me mène pas très loin.»

« Ils abandonnent leur vieux vélo et sortent du hangar avec le vélo électrique. »

Selon Hans, les voleurs choisiraient leurs victimes à l’entrée de l’écurie. «Ils regardent qui arrive avec un vélo coûteux, puis suivent avec un vieux vélo. Une fois à l’intérieur, ils ont coupé les cadenas du précieux vélo avec une scie diamantée. Cela se produit très rapidement avec les machines alimentées par batterie d’aujourd’hui. Ils abandonnent leur vieux vélo et sortent du hangar avec le vélo électrique.

Les abris à vélos appartiennent à ProRail et sont gérés par la NS. Cette année, ProRail s’attaquera au hangar à vélos surveillé de Roosendaal, y compris de nouveaux supports et un meilleur éclairage. Des écrans vous indiqueront où il reste de la place. De plus, la conception est adaptée de manière à ce qu’il n’y ait plus de dépotoirs ou de cachettes. Pour Simone Bloem, il est grand temps : « Parce qu’il ne faut pas toucher aux affaires des autres. »

« Nous envisageons d’installer des capteurs capables de détecter les bruits de grincement. »

La NS travaille également sur diverses mesures visant à rendre les parkings surveillés plus sûrs. Le porte-parole Willemijn Weinands : « Pensez aux écrans de confrontation sur lesquels vous vous voyez lorsque vous entrez. Cela donne aux voleurs l’impression qu’ils ont été « vus ». De plus, les portes d’entrée vitrées doivent être surélevées afin qu’il ne soit plus possible de soulever un vélo dessus. Enfin, il est envisagé d’installer des capteurs capables de détecter les bruits de grincement.

Les mesures arrivent trop tard pour Hans. « Mon vélo coûte 2 400 euros. Je pense que la Nouvelle-Écosse devrait rembourser cela. Après tout, j’ai payé pour mettre mon vélo dans un garage sécurisé. Il était verrouillé avec une chaîne supplémentaire autour. Vous devriez alors pouvoir supposer que votre vélo est en sécurité, mais ce n’est pas le cas. J’ai aussi entendu dire que les caméras ne sont même pas allumées parce que personne ne les regarde de toute façon. Cela ne vaut rien, j’ai perdu ma propriété.

Le porte-parole de NS, Willemijn Weinands, ne peut pas dire si Hans récupérera son vélo. « Cela dépend de divers facteurs. Nous étudions cela au cas par cas. »

Simone Bloem, propriétaire du Rijwielshop Roosendaal (photo : Erik Peeters)
Simone Bloem, propriétaire du Rijwielshop Roosendaal (photo : Erik Peeters)



ttn-fr-32