Le changement climatique rend les vagues de chaleur mortelles en Inde 30 fois plus probables

Le mois de mars de cette année a été le plus chaud depuis le début des mesures en Inde il y a 122 ans. Il faisait extrêmement sec, avec pas moins de 71 % de pluie en moins que d’habitude. Au Pakistan, il y a eu 62 % de pluie en moins. Le mois d’avril a été encore plus chaud avec des températures allant jusqu’à 50 degrés Celsius.

“Le changement climatique rend la chaleur dévastatrice en Inde et au Pakistan 30 fois plus probable”, lit-on dans le verdict sévère du recherche de World Weather Attribution. Même si le réchauffement est limité à 1,2 degrés Celsius (actuellement 1,5 degrés est prévu), les canicules torrides deviendront plus fréquentes. Si la Terre se réchauffe de 2 degrés, des vagues de chaleur comme celle-ci se produiront au moins une fois tous les cinq ans.

Le groupe scientifique international GIEC – composé de 270 scientifiques de 67 pays – a publié un nouveau rapport sur le climat plus tôt cette année, qui décrit clairement les conséquences du changement climatique. Plus il fait chaud sur Terre, plus la sécurité alimentaire est sous pression, plus il y a de décès dus à la chaleur et plus il y a de décès dus à des maladies tropicales telles que la dengue. Même si le réchauffement climatique est limité à 1,5 degré, il y aura d’innombrables “pertes et dégâts” dans le monde.

Les pays d’Europe du Sud connaîtront également les effets négatifs de la chaleur et de la sécheresse, selon le rapport. L’agriculture y subira des « pertes substantielles » au cours du siècle. Avec un réchauffement de 2 degrés Celsius, selon le rapport faisant autorité du GIEC paru, plus d’un tiers de la population du sud de l’Europe devra faire face à la pénurie d’eau.



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