Le centre flamand de signalement des comportements transfrontaliers reçoit 88 signalements en trois mois

Sur les 88 signalements au total, 66 étaient recevables, soit une situation de comportement transgressif ayant eu lieu dans des organisations relevant de la compétence du gouvernement flamand. Dans la plupart des cas (39), il s’agissait d’un comportement sexuel non désiré. Des violences psychologiques (25), des brimades (11) et des violences physiques (6) ont également été signalées, souvent combinées.

« Cela concerne près de deux signalements par jour ouvrable. Ce n’est pas rien si l’on sait qu’une victime doit souvent y faire face pendant des années », explique le porte-parole. « Nous avons commencé sans prise de conscience supplémentaire car il est nécessaire d’acquérir l’expérience nécessaire. Nous avons progressivement franchi avec succès cette phase et nous devons être prêts pour la nouvelle année à traiter un nombre croissant de signalements.

La hotline reçoit principalement des messages des victimes elles-mêmes (45). Parfois, un témoin ou un proche de la victime prenait contact et, à deux reprises, l’accusé se rendait lui-même au centre de signalement.

Parmi les journalistes qui ont divulgué leur sexe, la plupart étaient des femmes (36), bien que la différence avec les journalistes masculins (28) ne soit pas si grande. Plus frappants sont les secteurs dans lesquels des comportements transgressifs ont eu lieu. Dans 20 cas, il s’agissait du secteur culturel, suivi de près par l’éducation (18).

L’Institut flamand des droits de l’homme (VMRI) et l’Agence flamande de justice et d’exécution ont uni leurs forces pour le nouveau point de rapport. La société civile critique la ligne d’assistance téléphonique, car de nombreuses organisations sont déjà actives en tant que ligne d’assistance téléphonique.



ttn-fr-34